LeDU religions, droit et vie sociale permet aux diplĂŽmĂ©s de se proposer comme « rĂ©fĂ©rent laĂŻcitĂ© » au sein d’entreprises ou d’administrations. Ce diplĂŽme est l'une des 29 formations civiles et civiques reconnues par le ministĂšre de l’intĂ©rieur et le ministĂšre de l’enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l REPORTAGEMaryvonne Thamin, 83 ans, pourra-t-elle un jour rĂ©intĂ©grer son logement dans le centre ville de Rennes ? La vielle dame, pourtant propriĂ©taire des lieux, est Ă  la rue. A la mort de son conjoint, cette derniĂšre avait dĂ©cidĂ© de revenir vivre dans sa maison mais des squatteurs en avaient pris possession. C'Ă©tait il y a 18 mois
 depuis, rien n'a changĂ©. Pire les squatteurs, s'estimant dans leur droit, ont engagĂ© une avocate pour se "dĂ©fendre".Des squatters bien renseignĂ©s. Combien sont-ils Ă  prĂ©sent Ă  squatter la maison de Maryvonne Ă  Rennes ? Peut-ĂȘtre deux ou trois. Dans le voisinage personne ne le sait exactement car la maison est totalement barricadĂ©e depuis 18 mois. Les squatteurs, en tout cas, se succĂšdent depuis cette date dans cette maison-salon de coiffure dĂ©labrĂ©e. Et ils sont extrĂȘmement bien informĂ©s sur leurs droits comme a pu le constater le patron du bar en face de la maison. Pour attester qu'ils occupaient bien les lieux depuis plus de 48 heures, c'est lui, en effet, qu'ils sont allĂ©s voir pour lui demander de signer un document en ce sens. Mais le patron du bar a refusĂ© net "j'ai refusĂ© de signer parce que je trouvais cela minable et lamentable. Je ne m'inscris pas dans cette bĂȘtise lĂ ", a-t-il expliquĂ© au micro d' faut savoir qu'une disposition de la loi Dalo de 2007 prĂ©voit qu'un propriĂ©taire a un dĂ©lai de 48 heures aprĂšs une intrusion pour faire expulser des squatteurs par la police. PassĂ© ce dĂ©lai il n'a d'autre choix que de saisir la justice pour rĂ©cupĂ©rer son d'identitĂ© connue, pas de poursuite possible. Mais pour la vieille dame, la bataille juridique s'annonce compliquĂ©e son avocat, Philippe Billaud, ne peut pas, en effet, assigner en rĂ©fĂ©rĂ© les squatteurs puisqu'ils refusent de dĂ©cliner leur identitĂ©. L'avocat attend donc que le tribunal fixe une date pour plaider l'expulsion des squatteurs. Il a aussi portĂ© plainte pour violation de domicile et dĂ©gradations. D'aprĂšs lui, sa cliente serait Ă  bout et parlerait mĂȘme de se squatteurs dans la lĂ©galitĂ©. Les squatteurs actuels de la maison, des jeunes ĂągĂ©s d'une petite vingtaine d'annĂ©es ne souhaitent pas s'exprimer directement. C'est donc leur avocate StĂ©phanie Peltier qui a parlĂ© en leur nom au micro d'Europe1 "moralement, cela les chagrine, ils se sentent un petit peu diabolisĂ©s alors que – mĂȘme si cela peu paraitre paradoxal - ils ne font que respecter les dispositions lĂ©gales", a-t-elle de squatteurs a aussi fait valoir que la vieille dame avait Ă©tĂ© avisĂ©e dĂšs 2013 de la prĂ©sence d'intrus et n'avait Ă  l'Ă©poque pas dĂ©clenchĂ© d'action judiciaire. Ces jeunes se disent sans aucune ressource et assurent aussi qu'ils s'en iront si la justice leur donne tort, mais pas par l'extrĂȘme-droite et l'extrĂȘme-gauche. Une quarantaine de manifestants d'extrĂȘme-droite ont manifestĂ© dimanche devant la petite maison proche de la gare afin d'exiger le dĂ©part des squatteurs. La police a dĂ» s'interposer lorsqu'une quinzaine de contre-manifestants d'extrĂȘme-gauche sont arrivĂ©s pour dĂ©fendre les occupants. Les deux groupes se sont dispersĂ©s sans incident. Sur Facebook, un collectif "Soutien Ă  Maryvonne" a appelĂ© Ă  une nouvelle manifestation, le 8 mai. Sur cette page, on peut lire des appels tels que "grenades lacrymogĂšnes lĂ -dedans pour faire dĂ©gager les rats".Les politiques s'en mĂȘlent. En rĂ©action Ă  la polĂ©mique, le dĂ©putĂ© UMP Marc-Philippe Daubresse a annoncĂ© le dĂ©pĂŽt d'une proposition de loi pour modifier la loi Dalo, tandis que la section rennaise du Front national en a demandĂ© l'abrogation. Dans un communiquĂ©, le maire PS de Rennes, Nathalie AppĂ©rĂ©, a rappelĂ© avoir contactĂ© Maryvonne Thamin Ă  plusieurs reprises depuis l'automne 2013 pour l'avertir de la situation, lui proposer un accompagnement juridique et un relogement. "Ces propositions sont malheureusement demeurĂ©es sans suite", a assurĂ© l'Ă©lue. "Madame Thamin est victime d'une situation intolĂ©rable, privĂ©e de sa maison par des squatteurs qui utilisent toutes les ressources du droit pour l'empĂȘcher de regagner son logement", a reconnu Nathalie AppĂ©rĂ©, tout en ajoutant que cette affaire "a Ă©galement dĂ©chaĂźnĂ© un flot de propos mensongers et diffamatoires d'une rare violence et des manƓuvres politiques Ă©cƓurantes".
art. 18 de la loi n° 65-557 du 10.07.1965 (obligation du syndic de faire respecter le rÚglement de copropriété). - art. 4 de la loi n° 2016-1547 du 18.11.2016 de modernisation de la justice du XXIÚme siÚcle (recours obligatoire au conciliateur de justice) - Code de la santé publique, art. R. 1334-31 (bruit de comportement)
PremiĂšre partie. La rĂ©ception de l'aide humanitaire DeuxiĂšme partie. Les voies du retour TroisiĂšme partie. Au milieu des injustices les associations de victimes QuatriĂšme partie. La rĂ©ception de la justice pĂ©nale internationale. Jeux d'Ă©chelles La justice internationale commence Ă  la maison elle rĂšgle les relations entre citoyens et Ă©trangers, mais aussi entre citoyens d'un mĂȘme pays. Le retour des rĂ©fugiĂ©s chez eux l'atteste le chez soi est Ă©galement une affaire internationale. Cette immanence de l'international a trouvĂ© une traduction juridique dans l'Ă©mergence du droit pĂ©nal international, qui juge des chefs d'État et s'immisce dans la souverainetĂ© Ă©tatique. Victimes, tĂ©moins, inculpĂ©s d'un mĂȘme pays, d'une mĂȘme municipalitĂ© se confrontent et s'affrontent avec le droit international comme norme. Cette justice devient celle des gens ordinaires. FondĂ© sur des enquĂȘtes de terrain en Bosnie-HerzĂ©govine, ce livre a pour objet le sens de la justice internationale, comme signification et comme valeur. Alliant sciences sociales et philosophie, il analyse quatre phĂ©nomĂšnes majeurs de l'aprĂšs-guerre la rĂ©ception de l'aide humanitaire, le retour des rĂ©fugiĂ©s, les rĂ©clamations des associations de victimes, le tĂ©moignage au Tribunal pĂ©nal international. Il explore des rĂ©alitĂ©s mĂ©connues, comme la condition relationnelle des victimes ou la dĂ©licate position des tĂ©moins de la dĂ©fense. Ce cheminement Ă  travers la Bosnie d'aprĂšs-guerre met Ă  l'Ă©preuve nos modes de pensĂ©e et leur possible ethnocentrisme. Un tel dĂ©centrement vise une conversion cosmopolitique du regard. Isabelle DELPLA est professeure de philosophie Ă  Lyon 3. Ses travaux portent sur l’éthique et la justice internationales Peines de guerre. La justice pĂ©nale internationale et l’ex-Yougoslavie, 2010 co-dir, Le mal en procĂšs. Eichmann et les thĂ©odicĂ©es modernes, 2011.
dulundi au vendredi 9h Ă  11h30 et de 14h Ă  17h30, le samedi de 9h15 Ă  11h30 et de 13h15 Ă  16h30. Direction interrĂ©gionale Rennes AutoritĂ©s de rattachement L'Ă©tablissement est Trouver un lieu d’accĂšs au droit Retrouvez nos lieux d’accĂšs au droit Vous cherchez un conciliateur de Justice ? cliquez ici Vous cherchez un dĂ©partement ? 22, 29, 35, 44, 56, Il existe diffĂ©rents lieux d’accĂšs au droit qui orientent et renseignent le public. Plusieurs intervenants y sont prĂ©sents professionnels du droit, associations, conciliateurs de justice, dĂ©lĂ©guĂ©s du DĂ©fenseur des droits, etc.. Les Maisons de Justice et du Droit MJD Les Maisons de Justice et du Droit MJD sont des lieux crĂ©es par arrĂȘtĂ© du Garde des Sceaux et placĂ©s sous l’autoritĂ© des chefs de juridiction des Tribunaux Judiciaires. Un greffier y est affectĂ© pour assurer l’accueil, l’écoute, l’orientation et l’information gratuite et confidentielle sur les droits et obligations de chacun. Les agents d’accĂšs au droit assurent quotidiennement un accueil et des permanences sont organisĂ©es autour des thĂšmes de la vie quotidienne droit de la famille, du logement, du travail, de la consommation 
. En outre, les MJD assurent une prĂ©sence judiciaire de proximitĂ© et favorisent l’aide aux victimes. Des modes alternatifs de rĂšglement des diffĂ©rends peuvent aussi s’y dĂ©rouler. Les point-justice ex PAD – RAD Les Point-Justice – ex PAD RAD – sont des lieux crĂ©es par les CDAD au moyen de conventions passĂ©es avec une Commune, une CommunautĂ© d’agglomĂ©ration, une Institution ou une Association. Leur activitĂ© est principalement centrĂ©e autour de l’accĂšs au droit. Ces lieux d’accueil gratuit et permanent permettent d’apporter une information de proximitĂ© sur leurs droits et devoirs aux personnes ayant Ă  faire face Ă  des difficultĂ©s juridiques ou administratives. Informations / Consultations juridiques Quel que soit le domaine du droit concernĂ© droit de la famille, droit du travail, droit des Ă©trangers, droit du logement, droit pĂ©nal, etc., il convient de distinguer les informations juridiques et les consultations juridiques. Ce site utilise des cookies afin d’amĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur et de rĂ©aliser des statistiques d’audience.
UnerĂ©union de lancement se tient ce mercredi 15 juin Ă  la Maison de l’avocat Lire la suite. CONCOURS D'ELOQUENCE POUR L'ANDRH. PubliĂ© le : 08/06/2022 08 juin juin 06 2022. Agenda / ÉvĂšnements. SoirĂ©e Concours d'Ă©loquence pour l'Association Nationale des DRH Art de bien Lire la suite. JOURNÉE DU JEUDI 16 JUIN, en partenariat avec AG2R La Mondiale,
ï»żScroll Dans les communes ou les quartiers éloignés des tribunaux, les maisons de justice et du droit MJD ont pour triple mission l’information gratuite des citoyens, la médiation pénale et l’aide aux victimes. Les MJD réunissent différents acteurs magistrats, avocats, policiers, éducateurs, travailleurs sociaux
 qui s’y retrouvent pour informer et apporter des solutions alternatives à l’action judiciaire. Ils luttent contre la petite et moyenne délinquance et résolvent les petits litiges civils logement, consommation, surendettement
 par des actions de prévention, d’insertion et de réinsertion, et par le recours à la conciliation et à la médiation judiciaire. Un accueil spécifique est également réservé aux victimes d’infractions pénales agression, coups et blessures, injures, vol, racket, escroquerie qui trouvent une écoute, un soutien moral et un accompagnement tout au long de leurs démarches. Les MJD sont destinées à permettre le partenariat entre magistrats, élus, policiers, associations et travailleurs sociaux, afin de poursuivre les objectifs suivants en matière pénale favoriser les actions de prévention de la délinquance et mettre en Ɠuvre une réponse adaptée à la petite délinquance par le recours à des mesures alternatives aux poursuites médiation pénale, rappel à la loi, etc. ; en matière civile régler les litiges du quotidien consommation, voisinage, logement, etc. en mettant en place des solutions amiables médiation, conciliation, etc. ; permettre au public, et notamment aux victimes, un plus large accès au droit dans le cadre de permanences gratuites et confidentielles organisées par des avocats ou des conseillers juridiques. Source ministère de la justice Les MJD dans les dĂ©partements 22, et 56 Dans le 22 MJD de Lannion tel 0296379060 et MJD de LoudĂ©ac tel 0296250142 Dans le 44 MJD Nord Loire-Nantes MJD Sud Loire-RezĂ© et MJD ChĂąteaubriant Dans le 56 MJD de PONTIVY. Contact Association AccĂšs au Droit Nord Morbihan Site Internet CAD Les missions des Maisons de Justice et du Droit En savoir plus Pour aller plus loin vous pouvez consulter ce site Ce site utilise des cookies afin d’amĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur et de rĂ©aliser des statistiques d’audience.
Le8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits de la femme. Cette journée a été officialisée en 1977 par les Nations Unies, mais elle est originaire du mouvement des suffragettes et de lutte ouvriÚre du début du XXÚme siÚcle. Au départ, les revendications étaient le droit de vote et de meilleures conditions de
La garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s est sans nul doute, parmi les obligations du vendeur, la plus connue du grand public. NĂ©anmoins, les conditions de sa mise en Ɠuvre et le rĂ©gime de son action sont soumises Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques qu’il convient de rappeler. I Les conditions de mise en oeuvre de la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s L’article 1641 du Code civil dispose le vendeur est tenu de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus ». La mise en Ɠuvre de la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s suppose l’existence, au jour de la vente, d’un vice apparu antĂ©rieurement Ă  cette derniĂšre, cachĂ© lors de la vente, inhĂ©rent Ă  son objet, et le rendant impropre Ă  son usage. AntĂ©rioritĂ© du vice Le premier critĂšre est donc celui de l’existence d’un vice antĂ©rieur Ă  la vente et plus prĂ©cisĂ©ment au transfert de propriĂ©tĂ©. PassĂ© ce transfert de propriĂ©tĂ© l’acquĂ©reur supporte les risques consĂ©cutifs Ă  ce dernier, y compris l’apparition d’un vice sur l’objet de la vente. Pour que l’antĂ©rioritĂ© du vice soit retenue, il suffit que l’existence de ce dernier ait Ă©tĂ©, a minima, en germe, au jour de la vente. Si cela ne pose que peu de difficultĂ©s lorsqu’il s’agit d’un dĂ©faut de fabrication ou de conception de la chose comme par exemple le dĂ©faut de fabrication d’un matĂ©riau Com, 9 fĂ©vrier 1965, Bull III, n°107 pour des tuiles gĂ©lives, cela sera beaucoup plus dĂ©licat Ă  dĂ©montrer quand le vice prendra l’apparence d’une dĂ©gradation ou d’une dĂ©tĂ©rioration. La charge de la preuve incombe en la matiĂšre Ă  l’acquĂ©reur. Celui-ci pourra, au besoin, saisir le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s d’une demande d’expertise judiciaire afin que la cause du dommage soit identifiĂ©e et datĂ©e. Dans l’hypothĂšse de la succession de deux contrats de vente, le sous-acquĂ©reur agissant contre le vendeur originaire auteur de la 1Ăšre vente devra dĂ©montrer que le vice existait lors de cette derniĂšre CA Colmar, 27 juin 2005, JCP G, 2005 IV, n°3773. Un vice cachĂ© Le second critĂšre suppose que le vice soit cachĂ© lors de la vente, Ă  l’acquĂ©reur. A dĂ©faut, et si le vice Ă©tait apparent, l’acquĂ©reur ne pourra s’en prĂ©valoir. L’article 1642 du Code civil le rappelle. Une nuance Ă  cette distinction doit toutefois ĂȘtre apportĂ©e. Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme apparent, le vice doit ĂȘtre connu par l’acquĂ©reur dans toute son ampleur et ses consĂ©quences, au jour de la vente. A dĂ©faut, la jurisprudence rappelle qu’il sera considĂ©rĂ© comme cachĂ© 14 mars 2012, n°2012-004324. Ce qui signifie concrĂštement si l’on reprend l’espĂšce prĂ©citĂ©e, que la prise de connaissance par l’acquĂ©reur, lors d’une visite du bien Ă  acheter, de l’existence d’une fuite d’eau ne signifie pas que le vice Ă©tait apparent au jour de la vente dĂšs lors que l’ampleur de cette derniĂšre n’était pas identifiĂ©e. Les juges disposent d’une apprĂ©ciation souveraine en la matiĂšre et tiennent compte de la compĂ©tence technique de l’acquĂ©reur en la matiĂšre pour dĂ©terminer si le vice Ă©tait apparent ou non. ConcrĂštement, Ă  l’égard d’un acquĂ©reur non professionnel, le vice est considĂ©rĂ© comme cachĂ© dĂšs lors qu’il ne pouvait pas ĂȘtre dĂ©celĂ© au jour de la vente, malgrĂ© l’attention qu’une personne normalement soucieuse de ses intĂ©rĂȘts doit porter Ă  l’examen du bien vendu, et ce sans nĂ©cessairement rĂ©aliser des investigations particuliĂšres. Ainsi la jurisprudence a pu considĂ©rer que le vice, constituĂ© notamment par l’état avancĂ© de corrosion du vĂ©hicule, apparent pour l’expert, l’était Ă©galement pour l’acheteur Cass. 1re civ. 1er juill. 2010, n° . La qualitĂ© professionnelle de l’acquĂ©reur n’est retenue que lorsqu’il est capable d’exercer un rĂ©el contrĂŽle de la chose vendue, ce qui est le cas par exemple d’un inspecteur des assurances qui achĂšte une maison dont les consĂ©quences telles le dĂ©collement des papiers peints et le salpĂȘtre Ă©taient visibles lors de la visite des lieux CA Rennes, 22 mai 2003, n°02-5418. La Cour a, dans ce cas, considĂ©rĂ© qu’au regard de sa compĂ©tence professionnelle, l’acquĂ©reur Ă©tait en mesure d’apprĂ©cier le vice dans son ampleur et ses consĂ©quences. Un vice inhĂ©rent Ă  la chose et la rendant impropre Ă  son usage Le vice doit ĂȘtre liĂ© Ă  la chose par un lien suffisamment fort, ce qui ne signifie pas pour autant que ce dernier soit interne Ă  cette derniĂšre. Ainsi la jurisprudence a pu prĂ©ciser que le vice cachĂ© pouvait provenir d’un facteur extĂ©rieur Ă  la chose vendue. Dans le cadre de la vente d’un appartement, a Ă©tĂ© qualifiĂ© de vice cachĂ© le bruit assourdissant provenant de la chaudiĂšre collective de la copropriĂ©tĂ©, extĂ©rieure donc Ă  l’appartement 6 octobre 2004, n°03-12497. En outre, il doit empĂȘcher l’utilisation de la chose conformĂ©ment Ă  l’usage auquel elle Ă©tait destinĂ©e. En cas d’utilisation particuliĂšre », l’acquĂ©reur doit dĂ©montrer qu’il avait informĂ© le vendeur de cet usage particulier qu’il entendait donner Ă  la chose vendue. La jurisprudence a ainsi pu considĂ©rer que la nuisance sonore pour un vĂ©hicule haut de gamme et d’une marque de prestige caractĂ©rise un vice cachĂ© », 7 mars 2000, Resp. Civ. et Assur. 2000, 199. II Les conditions de mise en Ɠuvre de l’action en garantie des vices cachĂ©s L’action en garantie des vices cachĂ©s est enfermĂ©e dans un dĂ©lai spĂ©cifique rappelĂ© Ă  l’article 1648 du Code civil, et offre Ă  l’acquĂ©reur 2 options principales Ă  savoir l’exercice d’une action estimatoire en rĂ©duction du prix de vente, ou l’exercice d’une action rĂ©dhibitoire en rĂ©solution de la vente. Le dĂ©lai L’article 1648 du Code civil dispose en son alinĂ©a 1er L’action rĂ©sultant des vices rĂ©dhibitoires doit ĂȘtre intentĂ©e par l’acquĂ©reur dans un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice ». Le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription se situe donc au jour de la dĂ©couverte du vice, date Ă  laquelle l’acquĂ©reur est censĂ© avoir connaissance du vice dans son ampleur et ses consĂ©quences. Ce qui, en rĂ©alitĂ©, n’est pas toujours simple Ă  dĂ©terminer en pratique. Les juges du fond disposent d’une apprĂ©ciation souveraine en la matiĂšre, suivant les circonstances d’espĂšce. Il est ainsi rĂ©guliĂšrement admis que la date de dĂ©couverte du vice puisse ĂȘtre placĂ©e au jour du dĂ©pĂŽt du rapport d’expertise 19 mars 1991, n°88-16208. Ce dĂ©lai de 2 ans doit ĂȘtre articulĂ© avec le dĂ©lai de prescription relatif Ă  la responsabilitĂ© contractuelle de droit commun qui court Ă  compter du jour de la vente. C’est en tout cas ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© par certaines dĂ©cisions de jurisprudence, avant la rĂ©forme de la prescription civile, qui considĂ©raient qu’au-delĂ  de l’expiration du dĂ©lai de 30 ans, il n’était plus possible en cas d’apparition du vice d’actionner la garantie des vices cachĂ©s 16 novembre 2005, n°04-10824. Si la solution n’était pas choquante au regard de la durĂ©e du dĂ©lai de prescription relatif Ă  la responsabilitĂ© contractuelle de droit commun de 30 ans, elle est beaucoup plus dĂ©licate, Ă  notre sens, aujourd’hui Ă  mettre en Ɠuvre, ce dĂ©lai ayant Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  5 ans article 2224 du Code civil. Le dĂ©lai de prescription relatif Ă  la garantie des vices cachĂ©s peut ĂȘtre interrompu par une demande en justice, en ce compris l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ©, afin de dĂ©signer un expert judiciaire article 2241 du Code civil. Aux termes de l’article 2231 du Code civil, l’interruption efface le dĂ©lai de prescription acquis et fait courir un nouveau dĂ©lai de mĂȘme durĂ©e que l’ancien. Il s’agit lĂ  d’une des innovations de la loi du 17 juin 2008 qui a rĂ©formĂ© la prescription civile. Auparavant, l’interruption avait pour effet d’opĂ©rer une interversion de prescription, c’est-Ă -dire qu’au premier dĂ©lai lui Ă©tait substituĂ© le dĂ©lai de droit commun qui, avant la rĂ©forme, pouvait ĂȘtre de 10 ans ou 30 ans suivant la nature de la vente. En outre, l’article 2239 du Code civil prĂ©voit que la prescription est Ă©galement suspendue lorsque le juge fait droit Ă  une mesure d’instruction avant tout procĂšs. Dans cette hypothĂšse, le dĂ©lai de prescription recommence Ă  courir pour une durĂ©e qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  6 mois, Ă  compter du jour oĂč la mesure a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e. En tout Ă©tat de cause, l’interruption, et la suspension ne peuvent avoir pour effet de porter le dĂ©lai de prescription extinctive au-delĂ  de 20 ans aprĂšs la naissance du droit, lors de la conclusion de la vente article 2232 du Code civil. L’option entre 2 finalitĂ©s L’article 1644 du Code civil dispose Dans le cas des articles 1641 et 1643 du Code civil, l’acheteur a le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix ». L’acquĂ©reur peut exercer ce choix discrĂ©tionnairement ce sans avoir Ă  en justifier. Il peut substituer une action Ă  une autre tant qu’il n’a pas Ă©tĂ© statuĂ© sur sa demande par une dĂ©cision passĂ©e en force de chose jugĂ©e ou que le vendeur n’a pas acquiescĂ© Ă  l’une des actions dĂ©cembre 1999, n°96-22578. La rĂ©duction du prix de vente peut ĂȘtre seule demandĂ©e quand le vice n’est pas assez grave pour justifier de la rĂ©solution de la vente mars 1990, Bull. Civ. IV n°75 ou que la chose ne peut plus ĂȘtre restituĂ©e au vendeur, sauf si la faute lui est imputable. La rĂ©duction du prix Ă  laquelle l’action estimatoire aboutie ne peut pas conduire Ă  une rĂ©duction totale du prix de vente. La rĂ©duction est arbitrĂ©e par des experts et non par le juge lui-mĂȘme et s’impose Ă  ce dernier 26 juin 2002, n°00-18600. Par ailleurs, il convient de rappeler qu’il est toujours possible d’ajouter Ă  ces 2 actions, une action en rĂ©paration du prĂ©judice subi Ă  l’encontre du vendeur. Dans ce cas, une distinction doit ĂȘtre opĂ©rĂ©e entre le vendeur qui connaissait le vice affectant la chose, et celui qui l’ignorait. Dans le premier cas, le vendeur pourra ĂȘtre tenu, outre la restitution du prix, Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts envers l’acheteur article 1645 du Code civil afin de l’indemniser des prĂ©judices subis consĂ©cutifs au vice par exemple prise en charge des frais de remblaiement qu’il a Ă©tĂ© nĂ©cessaire de mettre en place avant de construire, 16 mars 2010, n°09-1693. Il convient d’ĂȘtre vigilant sur le fait est qu’est assimilĂ© au vendeur qui connaissait les vices, le vendeur professionnel de l’immobilier qui est censĂ© connaĂźtre les vices cachĂ©s affectant le bien vendu 30 mars 2000, Bull n°57. Dans le second cas, et lorsque le vendeur ignorait les vices, il ne pourra ĂȘtre tenu que d’indemniser les frais que la vente a occasionnĂ©s Ă  celui-ci. Les dĂ©penses engagĂ©es par l’acquĂ©reur pour la conservation du bien ne pourront ĂȘtre prises en charge 21 mars 2006, n°03-16407. La mise en Ɠuvre de la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s obĂ©it donc Ă  des conditions de mise en Ɠuvre prĂ©cises et Ă  un dĂ©lai restreint qu’il convient d’avoir en tĂȘte, sous peine de se retrouver priver de toute possibilitĂ© d’action sur ce fondement.
\n \n\n maison de la justice et du droit rennes
7. LA SANCTION DES PROCEDURES ABUSIVES. Ă  travers les arrĂȘts de la Cour d'Appel de Rennes rendus du 1er janvier 1972 au 28 fĂ©vrier 1973. 1 -"Le droit de recourir aux voies lĂ©gales et plus spĂ©cialement Ă  l'action en justice prĂ©sente un caractĂšre sacrĂ© faisant partie intĂ©granÂŹ te du droit naturel et constituent en mĂȘme temps une des piĂšces maĂźtresses de tout Le 7 fĂ©vrier 1992, Ă©tait signĂ© le traitĂ© sur l’Union europĂ©enne dans la ville des Pays-Bas qui lui a donnĂ© son nom, Maastricht. Il y a 30 ans, les douze États membres que comptaient alors les CommunautĂ©s Ă©conomiques europĂ©ennes dĂ©cidĂšrent, par ce traitĂ© conclu les 10 et 11 dĂ©cembre 1991 par les chefs d’État et de gouvernement, de donner un nouvel essor Ă  la construction europĂ©enne, dans un contexte international particulier, celui de la pĂ©riode qui a suivi l’effondrement du bloc soviĂ©tique et a vu Ă©merger de nouveaux États dĂ©mocratiques en Europe. Le traitĂ© de Maastricht se donne pour objectif de crĂ©er une union sans cesse plus Ă©troite entre les peuples de l’Europe ». Il entrera en vigueur le 1er novembre 1993. Source Commission europĂ©enne Pour en savoir plus sur le traitĂ© de l’Union europĂ©enne Quelques infos Avec ce traitĂ©, les compĂ©tences de l’Union sont Ă©tendues Ă  de nouveaux domaines comme l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la santĂ© publique, la protection des consommateurs et la politique industrielle selon le principe de subsidiaritĂ©. Ce nouveau concept dĂ©finit les conditions dans lesquelles l’Union dispose d’une prioritĂ© d’action par rapport aux États membres. Dans les domaines qui ne relĂšvent pas de la compĂ©tence exclusive de l’Union, le principe de subsidiaritĂ© lĂ©gitime l’intervention de l’Union si les objectifs d’une action ne peuvent pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©s de maniĂšre suffisante par les États membres, mais peuvent mieux l’ĂȘtre au niveau de l’Union. Le but est de rapprocher l’exercice des compĂ©tences au niveau le plus proche possible des citoyens. Pour en savoir plus sur le principe de subsidiaritĂ© À partir du traitĂ© de Maastricht, la rĂ©fĂ©rence aux valeurs dĂ©mocratiques, dont l’État de droit, a Ă©tĂ© explicitement intĂ©grĂ©e dans les traitĂ©s. Ainsi, dans le prĂ©ambule du traitĂ© de Maastricht, les États membres ont tenu Ă  confirmer leur attachement aux principes de la libertĂ©, de la dĂ©mocratie et du respect des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales et de l’État de droit ». Le traitĂ© reprĂ©sente une Ă©tape importante du processus ouvert en 1973 par la dĂ©claration des chefs d’État ou de gouvernement sur l’identitĂ© europĂ©enne qui identifiait des valeurs communes aux États membres dĂ©mocratie reprĂ©sentative, État de droit, justice sociale et respect des droits de l’homme. En 1983, dans la dĂ©claration de Stuttgart, ils avaient renouvelĂ© cette intention en indiquant souhaiter promouvoir ensemble la dĂ©mocratie en se fondant sur les droits fondamentaux reconnus dans les Constitutions et lois des États membres, dans la convention europĂ©enne pour la protection des droits de l’homme et la charte sociale europĂ©enne, notamment la libertĂ©, l’égalitĂ© et la justice sociale ». Les valeurs de l’UE, c’est quoi ? Bon anniversaire ! Pour l’occasion, la FĂ©dĂ©ration Française des Maisons de l’Europe a organisĂ© une grande campagne de communication sur les rĂ©seaux sociaux. Patrick TWIDLE, vice-prĂ©sident de la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne T0qLMnk.
  • n3kijw2tzf.pages.dev/235
  • n3kijw2tzf.pages.dev/143
  • n3kijw2tzf.pages.dev/478
  • n3kijw2tzf.pages.dev/10
  • n3kijw2tzf.pages.dev/52
  • n3kijw2tzf.pages.dev/491
  • n3kijw2tzf.pages.dev/318
  • n3kijw2tzf.pages.dev/85
  • maison de la justice et du droit rennes