\n
\n \n
\nje n ai pas de but dans la vie
Pourses débuts dans la musique, Lourdes Leon, qui affiche fiÚrement sa pilosité, a frappé fort. Ben décidée à suivre les pas de sa célÚbre mÚre, Madonna,
Nous, on pensait harmonie familiale et on se retrouve avec un ou une Tatie Danielle de 8, 12 ou 16 ans, en pleine guerre de tranchĂ©es, contre lâintrus quâest notre nouvel amour, ainsi que ses alliĂ©s dont nous. Notre enfant ne veut pas de cet "autre" dans sa vie, et encore moins dans la nĂŽtre. Surtout sâil est convaincu que câest lui qui a sĂ©parĂ© le couple et brisĂ© la famille. LoyautĂ© oblige, les enfants choisissent toujours le camp de la victime celui qui est quittĂ©, celui qui nâa pas refait sa vie... et sont parfois prĂȘts Ă tout pour la venger. "Câest normal quâun enfant essaie de sĂ©parer le couple dans une famille recomposĂ©e, car son souhait intime est de parvenir Ă remettre papa et maman ensemble. Et ce, quel que soit son Ăąge. Y compris si le parent est dĂ©cĂ©dĂ©, car, symboliquement, il est toujours prĂ©sent pour lâenfant", explique la psychothĂ©rapeute de couples Violaine-Patricia Galbert. De lĂ une dĂ©termination opiniĂątre ne pas cĂ©der une once de terrain Ă lâarrivant, parfois considĂ©rĂ© comme un rival. Plus encore si lâenfant ou lâado a fait un retour Ă la case Ćdipe, la sĂ©paration parentale lui ayant laissĂ© penser que la place Ă©tait dĂ©sormais libre dans la vie de son parent. Cependant, il ne sâagit pas "seulement" dâoccuper "la" place. Ses manifestations dâhostilitĂ© traduisent aussi sa peur. Surtout celle dâun nouvel Ă©chec. Et câest pour se rassurer quâil va tester la soliditĂ© du couple quâon lui propose en nous mettant Ă lâĂ©preuve. Relation beau-pĂšre enfant il sâengouffre dans nos failles. Mais pour que son frein Ă la reconstruction familiale tourne vraiment au sabotage, il en faut plus. Lâenfant sâengouffre dans les failles quâil perçoit inconsciemment chez chacun des nouveaux amoureux et/ou dans leur relation beau-pĂšre enfant. Son attitude les accentue, mais ne les crĂ©e pas."Il profite de ces failles pour tenter de prendre le pouvoir, dâexpulser celui qui nâest pas son parent. Les femmes sont parfois plus vulnĂ©rables, car elles sont confrontĂ©es Ă des conflits de loyautĂ© concilier la "bonne" mĂšre et la femme. Avec, en plus, la culpabilitĂ©, souvent Ă©norme, dâimposer Ă leurs enfants un autre compagnon, aprĂšs leur avoir dĂ©jĂ fait vivre la sĂ©paration dâavec leur pĂšre", analyse Violaine-Patricia Galbert. Et câest souvent le moment oĂč lâon bascule, comme en attestent les tĂ©moignages qui suivent. FragilisĂ©e de ne plus reconnaĂźtre notre enfant chĂ©ri, dĂ©stabilisĂ©e par une situation qui nous Ă©chappe, parfois déçue par un homme que lâon dĂ©couvre laxiste, peu enclin Ă nous soutenir, ou adoptant des points de vue dĂ©concertants... Certaines parviennent Ă remettre Ă flot leurs amours et leur maisonnĂ©e, dâautres sâenfoncent dans le trou noir. Ce qui fait la diffĂ©rence ? "Tout dĂ©pend de la soliditĂ© du narcissisme quand on a confiance en soi, on arrive Ă surmonter son sentiment de culpabilitĂ© par rapport aux enfants, ainsi que les peurs liĂ©es au fait de reconstruire un couple peur dâĂȘtre abandonnĂ©e par son homme, de ne pas ĂȘtre aimĂ©e de ses enfants, de subir leurs critiques, de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, de rater une fois encore. Mais lorsque le narcissisme est fragilisĂ©, câest insupportable dâentendre "Je veux retourner chez mon pĂšre", cela rĂ©active les angoisses dâabandon", ajoute Violaine-Patricia Galbert. "Que le beau-parent intervienne trop ou pas assez, lâado trouvera toujours un prĂ©texte pour se plaindre au parent avec lequel il/elle ne vit pas. Cela ravive le conflit parental qui venait juste de sâassoupir. Câest une maniĂšre de refaire le couple parental, mĂȘme en nĂ©gatif. Câest aux adultes de ne pas entrer dans ce jeu conflictuel", confirme le pĂ©dopsychiatre Patrice Huerre. NĂ©anmoins, bonne nouvelle, le couple nâest pas forcĂ©ment en danger "si les conjoints savent se soutenir dans leur rĂŽle de parent ou de beau-parent et sâils osent dire non Ă lâenfant, insiste la psychothĂ©rapeute. Sachant que dans une famille recomposĂ©e, ce qui est structurant pour lâenfant, câest que le parent sâĂ©panouisse dans son rĂŽle de femme ou dâhomme." Relation beau-pĂšre enfant "Mon fils traitait lâhomme que jâaimais de gigolo" Alix, 43 ans, attachĂ©e de presse, un fils de 19 ans"Mon fils est devenu tyrannique et odieux quand Sylvain a emmĂ©nagĂ© chez moi. Il avait alors 17 ans. Bien quâil ait son studio indĂ©pendant, amĂ©nagĂ© dans une maisonnette dans le jardin, il faisait sans cesse intrusion dans notre intimitĂ©. Il dĂ©barquait sans frapper dans notre chambre pour me poser une question qui aurait pu attendre, il ouvrait la porte de la salle de bains quand nous y Ă©tions, sous prĂ©texte quâil nâavait plus de dentifrice ou de serviettes propres... Chaque fois, il ignorait Sylvain et ne sâadressait quâĂ moi. Au petit-dĂ©jeuner, il sâĂ©talait avec ses petites amies Ă demi dĂ©nudĂ©es. Le jour oĂč Sylvain mâa dit, aprĂšs avoir louchĂ© sur lâune dâelles pendant tout le repas "Il a du goĂ»t, ce sont des bombes ses copines", jâai commencĂ© Ă avoir des doutes sur les intentions de mon fils. Mais je nâai pas osĂ© y croire, câĂ©tait tellement un enfant prĂ©coce et brillant, il avait deux ans dâavance Ă lâĂ©cole et Ă©tait en prĂ©pa. Mais cette annĂ©e-lĂ , il a tout laissĂ© tomber et ne sâest mĂȘme pas prĂ©sentĂ© Ă un concours quâil prĂ©parait avec acharnement depuis un an. DĂšs que nous Ă©tions seuls, jâessayais de lui parler, mais il vomissait sur Sylvain, il le traitait de gigolo ou de mac. Ăa me faisait mal que mon enfant salisse lâhomme que jâaimais. Puis un jour, Ă lâoccasion dâune dispute, il lâa directement insultĂ© en le taxant de "proxo" et de "gros con". JâĂ©tais ravagĂ©e par ces conflits perpĂ©tuels. Pour assurer au boulot, jâai commencĂ© Ă prendre des anxiolytiques la journĂ©e et des somnifĂšres la nuit, jusquâau jour oĂč, nâen pouvant plus, Sylvain a lĂąchĂ© prise et mâa posĂ© un ultimatum "Jâen ai marre de mâen prendre plein la tĂȘte. Avec ton fils, câest invivable, il flingue notre vie. Tu choisis, câest lui ou moi." Jâai basculĂ©, et je me suis enfoncĂ©e dans lâhorreur. JâĂ©tais Ă©puisĂ©e, mon avenir Ă©tait bouchĂ©, il mâĂ©tait impossible de choisir. Je savais que Sylvain ne supporterait plus ces humiliations et quâil allait me quitter pour de bon. Je ne comprenais pas que mon enfant refuse lâhomme que jâaimais si fort, ni que Sylvain ne comprenne pas que jâĂ©tais aussi une mĂšre. Alors un soir, jâai avalĂ© tous les cachets que jâavais. Je voulais vraiment mourir, mais je me suis rĂ©veillĂ©e Ă lâhĂŽpital. Sylvain ne venait pas me voir et, nâayant pas le tĂ©lĂ©phone dans ma chambre, je pleurais toute la journĂ©e. Par la suite, Sylvain mâa appris que mon fils lui avait fait interdire lâaccĂšs, en lâaccusant de mâavoir poussĂ©e Ă la mort. Paradoxalement, mon fils Ă©tait, lui, plutĂŽt en forme, Ă©nergique, plus motivĂ© que jamais pour ses Ă©tudes. En travaillant aprĂšs avec mon psy, jâai compris quâil avait voulu Ă©vincer lâhomme qui remplaçait son pĂšre et quâil avait rĂ©ussi, son but Ă©tant de prendre le pouvoir sur Sylvain et moi. Câest assez terrifiant de dĂ©couvrir que son propre enfant puisse nourrir des intentions aussi nĂ©fastes, mais câest mon fils, je lâaime et je continuerai Ă tout faire pour lui. Je nâai plus dâhomme dans ma vie, mon fils habite toujours Ă la maison et on mâa racontĂ© rĂ©cemment que Sylvain venait dâavoir une petite fille. Relation beau-pĂšre enfant "Sâil vient, on part chez papa" Christelle, 40 ans, photographe, un fils de 14 ans et une fille de 12 ans. AprĂšs mon divorce, jâai eu des aventures, mais jamais rien dâofficiel. Je mâarrangeais pour voir mes "fiancĂ©s" les soirs ou les week-ends oĂč mes enfants Ă©taient chez leur pĂšre. Avec Florian, câĂ©tait diffĂ©rent, on voulait vivre ensemble. Ils lui ont tout de suite fait la gueule, aprĂšs avoir dĂ©crĂ©tĂ© que ça ne les intĂ©ressait pas de le connaĂźtre ! Je leur avais pourtant expliquĂ© que rien ne changerait dans mon cĆur, que je restais la mĂȘme maman, que je les aimais toujours aussi fort. Mais ils se sont braquĂ©s. Quand Florian Ă©tait lĂ , ils me faisaient la tĂȘte, et quel que soit le plat que je cuisinais, mon fils marmonnait "Câest dĂ©gueulasse..." Et dans les disputes, ça donnait "La bouffe est trop nulle ici, ça pue. Au moins papa fait des trucs trop bons, en plus on va au resto." Tout semblait mieux chez leur pĂšre, il avait tout ce que je nâavais pas les bons programmes du cĂąble, les derniers dvd...Je me suis sentie trĂšs mal quand mon garçon est passĂ© au chantage "On ne veut pas ĂȘtre Ă la maison quand il est lĂ . Sâil vient on va chez papa." Ils ont mĂȘme refusĂ© de partir en vacances avec nous, ce fut mes premiĂšres vacances sans eux, totalement ratĂ©es, Ă©videmment. Je les sentais sâĂ©loigner de moi, jâĂ©tais dĂ©chirĂ©e et malheureuse. Je les aime, mais parfois je me disais quâils nâavaient pas Ă dĂ©cider de ma vie, et jâaccordais des soirĂ©es Ă Florian, morte de culpabilitĂ©. Eux se fils a Ă©tĂ© renvoyĂ© trois jours du collĂšge pour avoir fumĂ© du cannabis et traitĂ© son prof de sport de "bouffon", puis il a dĂ©couchĂ© sans prĂ©venir. Quant Ă sa sĆur, elle sâest mise Ă somatiser elle faisait des crises dâasthme phĂ©nomĂ©nales, pendant lesquelles jâannulais tout pour rester auprĂšs dâelle, puis elle a fait des poussĂ©es dâacnĂ© terribles qui la faisaient pleurer. Jâai fini par dĂ©laisser mon homme pour me consacrer Ă eux. Florian, lui, ne comprenait plus mes revirements et ces mises Ă distance. Jusque-lĂ , on sâĂ©tait toujours rĂ©conciliĂ©s sur lâoreiller ; dĂ©sormais, on ressassait nos problĂšmes au lieu de faire lâamour. Souvent, il explosait. Je voulais mâengager avec lui ou pas ? Il me disait quâil se sentait rejetĂ©, il a mĂȘme eu une aventure avec une autre un jour, il mâa demandĂ©e en mariage. Jâen ai pleurĂ© de bonheur, puis pleurĂ© tout court. Mon fils a fait une crise mĂ©morable en lâapprenant il a jetĂ© son assiette de pĂątes par terre en disant quâil refusait que "ce connard vienne chez lui et que sâil sâinstallait ici, il irait vivre chez son pĂšre". Je me suis mariĂ©e, mais mon fils nâest pas venu Ă la cĂ©rĂ©monie. Et il a effectivement demandĂ© Ă changer la garde alternĂ©e pour ne venir quâun week-end sur deux et encore..., et rester chez son pĂšre toute la semaine. Florian nâavait pas dâenfant et crevait dâenvie de fonder une famille avec moi. Ce qui aurait dĂ» me combler de joie mâa plongĂ©e dans lâangoisse. Jâaurais bien eu un petit troisiĂšme, mais jâavais un peu Ă©voquĂ© le sujet, et mon fils avait Ă©tĂ© cinglant "DĂ©jĂ que câest naze ici, si en plus ça pue la m... avec un nain... On reviendra quand il sera grand ! En plus, il sera sĂ»rement dĂ©bile."Les consĂ©quences ont Ă©tĂ© dramatiques jâavais tellement peur dâune grossesse, malgrĂ© la pilule, que je nâarrivais plus Ă faire lâamour avec Florian. Jâai perdu tout dĂ©sir, jâĂ©tais bloquĂ©e. MĂȘme nos jeux Ă©rotiques, si excitants auparavant, me laissaient inerte. Je lâaimais, mais jâavais une forme de dĂ©goĂ»t Ă le laisser me toucher et Ă le caresser. Son dĂ©sir de paternitĂ© Ă©tait si fort et si pressant que jâĂ©touffais. Un an aprĂšs notre mariage, nous ne faisions plus lâamour, je maigrissais de plus en plus et je dormais mal. Nous avons fini par divorcer. Aujourdâhui, mes enfants ont repris le rythme de la garde alternĂ©e. Je les aime, mais je leur en veux un peu quand mĂȘme â et Ă moi aussi â de ne pas avoir su quoi faire pour Ă©viter ce drame. Nous avions tout pour ĂȘtre heureux. Relation beau-pĂšre enfant Tu nâas quâĂ nous mettre Ă la DDASS, tu seras dĂ©barrassĂ©e » Corinne, 44 ans, consultante en marketing, deux fils de 17 ans et de 11 ans et une fille de 8 ans. DâemblĂ©e, mon fils aĂźnĂ© de 17 ans a appelĂ© mon compagnon "lâautre", et quand on sâest installĂ© tous les cinq, il est devenu exĂ©crable, y compris avec son frĂšre et sa petite sĆur. DĂšs quâil rentrait, les portes claquaient, la musique Ă©tait Ă fond, il donnait des ordres au lieu de demander. Un jour, jâai reçu un coup de fil du proviseur il passait en conseil de discipline parce que, en cours, il avait sifflĂ© Ă plusieurs reprises sa prof de physique. Elle Ă©tait jeune, et avec sa bande de copains, ils lui auraient, en plus, fait des avances. Evidemment, il avait interceptĂ© les courriers du lycĂ©e dans la boĂźte aux lettres, et je nâavais rien su. Une autre fois, il est rentrĂ© avec un lecteur MP3 visiblement "tombĂ© du camion"... On lui a imposĂ© de le rendre, il nous a ri au nez en nous traitant de bourgeois fachos. On aurait dit un coq qui pĂ©rorait. Je me sentais fautive, je lui en avais sĂ»rement trop demandĂ© depuis mon divorce parce quâil Ă©tait lâaĂźnĂ©. Il avait eu la place de petit roi Ă la maison et il se mettait maintenant en rivalitĂ© avec mon compagnon. Lequel fuyait les conflits en filant Ă lâextĂ©rieur pendant des heures. Le pĂšre de mon fils Ă©tait en poste au Moyen-Orient, mais ils gardaient une belle complicitĂ© malgrĂ© la distance, et il lui remontait rĂ©guliĂšrement les bretelles au tĂ©lĂ©phone. HĂ©las, cela nâa pas suffi. Il sâest mis Ă boire de lâalcool avec ses copains et sa chambre ressemblait Ă une poubelle. Puis il a commencĂ© Ă piquer des bricoles dans les magasins. Nous lâavons puni et privĂ© de sa semaine de ski pendant les vacances, avec interdiction de sortir. Lorsquâil a essayĂ© de faire le mur, on en est presque venus aux mains, mais ce sont ses paroles qui mâont le plus blessĂ©e "De toute façon, tâes jamais lĂ . Quand câest pas pour ton mec, câest ton taf ! Tu nâas quâĂ nous mettre Ă la DDASS, tu seras dĂ©barrassĂ©e !" Il nây avait plus que de la violence entre mon fils et moi. Et dĂšs que mon homme ouvrait la bouche, il le rembarrait dâun "Tâes pas mon pĂšre !" JâĂ©tais Ă bout, pas une soirĂ©e ne se passait sans disputes, mon compagnon disait de plus en plus souvent quâil aimerait davantage de calme en rentrant chez lui, que si ça continuait, il irait dormir ailleurs pour se reposer un peu. Le pire, câest que les petits en subissaient les consĂ©quences. Ăa mâa fendu le cĆur quand ma fille a dit "Il ne fait que des bĂȘtises, vous vous occupez tout le temps de lui et personne ne sâintĂ©resse Ă nous."Mon couple partait Ă vau-lâeau et je me sentais la plus mauvaise mĂšre du monde. Mon ex-mari et moi avons dĂ©cidĂ© quâil irait sâinstaller chez lui sans attendre la fin de lâannĂ©e scolaire â pour ce quâil y faisait... â et quâil serait inscrit au lycĂ©e français lĂ -bas. Tout est redevenu calme, mais je culpabilisais ça donnait raison Ă mon fils, je mâĂ©tais "dĂ©barrassĂ©e" de lui pour donner une chance Ă notre famille. Pourtant, rien nâĂ©tait plus pareil avec mon compagnon. En fait, je trouvais que mon ex-mari avait beaucoup plus assurĂ© que lui, malgrĂ© la distance, tandis quâil y avait eu beaucoup de lĂąchetĂ© chez lui, quâil avait mis du temps Ă mâ histoire a durĂ© encore un an, mais je ne saurais dire si câest mon fils qui nous a sĂ©parĂ©s ou sâil a Ă©tĂ© le rĂ©vĂ©lateur Ă©tions-nous faits lâun pour lâautre ?
Non il ne faut pas avoir peur. Avoir peur crispe les muscles, ce nâest pas bon (rires). Si jâai peur, ça se remarquera directement dans mon jeu. Si je me blesse câest
Pourtant, par contrainte pour beaucoup, par choix pour dâautres, donner du sens Ă son travail nâest pas toujours un prĂ©-requis. Peut-on ĂȘtre heureux dans un travail auquel on ne donne pas de sens ? Et dâailleurs trouver du sens, est-ce la finalitĂ© du travail ?Pour tenter de rĂ©pondre Ă cette question digne dâun sujet de bac philo, nous sommes allĂ©s Ă la rencontre de ceux qui ont choisi de mettre au second plan cette quĂȘte de sens au crise du sens au travail, le privilĂšge dâune gĂ©nĂ©rationâŠQuitter son job de trader pour devenir Ă©leveur de vaches laitiĂšres, ouvrir un blog et partir dĂ©couvrir les cuisines du monde, entamer une reconversion dans lâhumanitaire, autant dâhistoires dont les mĂ©dias sont friands et qui rĂ©vĂšlent bien la quĂȘte de sens au travail qui anime aujourdâhui notre bas les âbullshits jobsâ et autres âbore outâ la gĂ©nĂ©ration actuelle sâest lancĂ©e dans une quĂȘte frĂ©nĂ©tique de sens dans le milieu professionnel. Une consultation IPSOS rĂ©alisĂ©e en 2017 auprĂšs des Ă©lĂšves de grandes Ă©coles rĂ©vĂ©lait en effet que 75% des futurs diplĂŽmĂ©s considĂ©raient comme primordial de trouver un emploi en accord avec leurs valeurs. Un moteur devenu presque une prĂ©rogative, au point dâoublier parfois quâil nâen a pas toujours Ă©tĂ© ainsi comme le rĂ©sume Marine, 32 ans Pour moi, le sens du travail est un concept purement gĂ©nĂ©rationnel. Nos grands-parents nâont pas eu le choix, nos parents ont souvent fait le mĂȘme mĂ©tier pendant quarante ans donc on imagine, peut-ĂȘtre Ă tort, quâils en ont eu marre Ă un moment. Notre gĂ©nĂ©ration est plus chanceuse car nos parents nous ont donnĂ© le choix de faire des Ă©tudes dans un domaine qui nous plaisait. »Pour Marine, cela a donnĂ© naissance Ă une gĂ©nĂ©ration qui pense quâelle doit Ă tout prix donner une dimension supplĂ©mentaire au travail Notre gĂ©nĂ©ration pense que lâon a tous quelque chose de spĂ©cial en nous, un talent Ă exploiter. On a lâimpression que lâon doit se sentir investis dâune mission, que lâon doit faire quelque chose qui a du sens pour nous et pour la planĂšte. »⊠et dâune catĂ©gorie socialePourtant, la recherche de lâĂ©panouissement personnel dans le cadre de son travail reste un luxe rĂ©servĂ© Ă une poignĂ©e de chanceux comme le rappelle Marine Cette quĂȘte de sens câest bien beau, mais aucune sociĂ©tĂ© nâa jamais fonctionnĂ© quâavec cela, il y a forcĂ©ment des gens qui doivent faire des boulots difficiles, ingrats, et dâautres qui sont trĂšs privilĂ©giĂ©s et qui peuvent se permettre de choisir. » Julien, 27 ans, abonde dans ce sens Câest un sujet qui ne touche que certaines catĂ©gories sociales. Seules les personnes qui ont fait des Ă©tudes supĂ©rieures recherchent une fusion entre mĂ©tier et passion, mais quelquâun qui travaille pour vivre nâa pas ces prĂ©occupations. »Le travail un moyen, pas une fin en soiParmi les chanceux qui auraient la possibilitĂ© de se lancer dans cette quĂȘte de sens, certains font pourtant le choix dâassumer de prendre un poste pour des raisons tout Ă fait diffĂ©rentes, Ă contre-courant de la tendance actuelle. Tous ont un point commun leur travail ne rĂ©sume ni leur vie, ni leur personne et constitue davantage un moyen de sâĂ©panouir par ailleurs quâune fin en soi. Câest trĂšs parisien de penser que son travail, câest toute sa vie ! » plaisante Thomas, 29 ans, ingĂ©nieur dans lâindustrie pharmaceutique en Suisse. Je fais de ma rĂ©munĂ©ration ma prioritĂ© »Julien, 27 ans, a appris Ă ses dĂ©pens que vouloir mĂȘler passion et travail nâĂ©tait pas forcĂ©ment la combinaison idĂ©ale. Lorsquâil finit ses Ă©tudes en Ă©cole de commerce, il cherche alors spontanĂ©ment un emploi dans le secteur des jeux vidĂ©os, avec lâenvie dâallier sa passion Ă son travail. Il trouve un job dans le marketing et le dĂ©veloppement de jeux vidĂ©os au sein dâune entreprise dâenvergure mondiale une opportunitĂ© de rĂȘve sur le papier. Pourtant aprĂšs trois ans, et un salaire qui nâa pas augmentĂ©, la motivation et le plaisir au travail sâĂ©rodent. Julien assume chercher aujourdâhui un nouvel emploi avec en ligne de mire une meilleure rĂ©munĂ©ration, quitte Ă mettre de cĂŽtĂ© sa passion. Aujourdâhui, jâaccorde davantage dâimportance Ă lâargent quâau sens que je peux mettre dans mon travail. Si on me laisse le choix entre un boulot super bien payĂ© dans une industrie qui ne mâintĂ©resse pas spĂ©cialement, et un job passionnant payĂ© au SMIC, je choisirai celui qui est mieux payĂ©. Je me suis aperçu que le job passionnant ne pourra lâĂȘtre quâun temps car sâil nâest pas bien rĂ©munĂ©rĂ©, la passion va sâeffacer pour laisser place Ă une certaine frustration. »Pour Julien, une forme dâhypocrisie entoure le fantasme du sens du travail Je pense que câest facile de se retrouver face Ă des personnes qui ne sont pas dâaccord avec ça, lâargent reste un tabou, surtout en France. Plus on est jeune, plus on a tendance Ă croire en ses rĂȘves, Ă rechercher lâĂ©panouissement par le sens, mais pour moi câest un leurre, lâargent est fondamental. » Mon travail, un moyen de mener la vie dont je rĂȘve Ă cĂŽtĂ© »Thomas, 29 ans, nâa quant Ă lui jamais vraiment cherchĂ© un Ă©panouissement personnel dans son travail et assume complĂštement cette position. IngĂ©nieur dans lâindustrie pharmaceutique, câest la volontĂ© de se rapprocher de sa rĂ©gion natale qui a motivĂ© son premier choix professionnel Je voulais revenir dans la rĂ©gion de Grenoble. Lâobjet du job passait clairement en second plan. » Aujourdâhui salariĂ© en Suisse, ce fan dâoutdoors, de sport et de bricolage, assume considĂ©rer son travail uniquement comme un moyen de sâoffrir la qualitĂ© de vie dont il rĂȘve. Voici comment je conçois les choses mon boulot câest ce qui me rapporte de quoi vivre et de quoi faire ce qui me plaĂźt Ă cĂŽtĂ©. AprĂšs je cherche un compromis entre la pĂ©nibilitĂ© au travail * je dois trouver minimum dâintĂ©rĂȘt dans mon boulot - le temps que cela me laisse Ă cĂŽtĂ©, et le salaire quâil me rapporte. Un juste Ă©quilibre entre ces trois paramĂštres. » Jâai vu lĂ lâopportunitĂ© de rĂ©aliser dâautres projets »Le parcours de Marine, 32 ans, est encore diffĂ©rent. AprĂšs des Ă©tudes en tourisme et Ă©vĂ©nementiel, puis en management des entreprises culturelles et un stage en galerie dâart, elle cherche sans succĂšs un emploi dans son secteur, avant de se rĂ©soudre Ă accepter un emploi de conseillĂšre clientĂšle dans une banque Ă La Rochelle. Je nâai jamais aimĂ© ce travail, dĂšs le dĂ©part câĂ©tait contre toutes mes valeurs. » Pourtant, Marine, voit dans cet emploi lâopportunitĂ© de rĂ©aliser des projets qui lui tiennent Ă coeur. En acceptant un CDI, dans une banque, jâai en quelques sortes obtenu un pass pour rĂ©aliser tous les projets que jâavais en tĂȘte, notamment lâachat de deux appartements que jâai retapĂ©s et que je loue maintenant. Dire que jâĂ©tais banquiĂšre câĂ©tait un vrai atout pour pouvoir emprunter. Ăa mâa permis de comprendre plein de choses, notamment comment les crĂ©dits fonctionnaient. MĂȘme si je savais dĂšs le dĂ©part que cette expĂ©rience ne durerait pas, ce que jâai appris me servira toute ma vie. » Marine se dit aujourdâhui que mettre sa quĂȘte de sens entre parenthĂšses pendant un moment - un peu contrainte et forcĂ©e - lui aura finalement Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour sâĂ©panouir sur dâautres plans et poser des galons pour la suite. Donner du sens Ă son travail, une rĂ©flexion qui Ă©volue tout au long de la viePour Marine particuliĂšrement, accepter un travail sans y trouver un sens reprĂ©sentait forcĂ©ment une expĂ©rience Ă court terme. AprĂšs trois ans dans une banque, elle a aujourdâhui retrouvĂ© un emploi dans lequel elle sâĂ©panouit davantage. Tous admettent cependant que leur vision du travail, et le sens quâils lui donnent, Ă©voluera sans doute durant toute leur carriĂšre comme le confie Julien Je pense quâil y a diffĂ©rents moments de vie. Lâargent est le moteur de mes dĂ©cisions car jâai 27 ans, jâhabite Ă Paris et le coĂ»t de la vie est trĂšs Ă©levĂ©. Je tiendrai sĂ»rement un autre discours dans quelques annĂ©es. Câest une question dâĂąge et de situation personnelle. »En effet, la question du sens au travail reste trĂšs personnelle et nâest pas une donnĂ©e objective, ni dĂ©finitive. Lâimportant est dâidentifier clairement ses attentes Ă chaque Ă©tape de la vie et dâessayer de trouver un emploi au plus proche de celles-ci !Suivez Welcome to the Jungle sur Facebook pour recevoir chaque jour nos meilleurs articles dans votre timeline !Photo dâillustration by WTTJ
\n
\n
\nje n ai pas de but dans la vie
Ătreok avec les attentes de la sociĂ©tĂ© ne fera pas de vous une personne Ă©panouie. Vivre sans but, c'est Ă dire vivre sans un but qui vous appartient, un but qui vous ressemble et
Accueil ActualitĂ©s de l'ArmĂ©e du Salut Toute l'info Nâayez pas peur Type de la publication ActualitĂ© Texte prĂ©sentation Quâest-ce qui vous effraie ? Le noir ? Les araignĂ©es ? La maladie, le vide, les lieux fermĂ©s, les problĂšmes dâargent, le futur ? On le sait, bien des choses suscitent la peur, lâangoisse. Il y a pourtant, dans lâEcriture, ce thĂšme rĂ©current dâun Dieu qui nous invite Ă ne pas avoir peur. Image Ă la une Blocks Redacteur Texte A NoĂ«l nous avons notĂ© cette parole de lâange Gabriel Ă Marie, avant de lui annoncer quâelle mettrait au monde JĂ©sus Nâaie pas peur » Luc 1 30. On sait que pour la Bible, les anges ne sont pas ces enfants sans dĂ©fense, bĂ©ats et costumĂ©s, mis en scĂšne dans des spectacles de NoĂ«l. Le psaume 103 20 les dĂ©peint comme puissantsâ. Les bergers ont Ă©tĂ© raffermis par cette mĂȘme injonction prononcĂ©e par un ange 2 10. Pour Matthieu, dans son Ă©vocation du matin de PĂąques, les premiers mots de lâange au tombeau sont Nâayez pas peur » 28 5. Un peu plus loin, les femmes rencontrent JĂ©sus dont les premiers mots sont Nâayez pas peur » v. 10. Nâaie pas peur, je te libĂšre. Je tâai appelĂ© par ton nom, tu es Ă moi » LâAncien Testament reprend cette mĂȘme idĂ©e au moment oĂč JosuĂ© sâapprĂȘte Ă prendre la succession de MoĂŻse. Nous lisons en DeutĂ©ronome 31 8 ces paroles de MoĂŻse qui lâencouragent Le Seigneur marchera devant toi, il sera avec toi, il ne te lĂąchera pas, il ne tâabandonnera pas. Nâaie donc pas peur, ne te laisse pas dĂ©courager ». Il y a aussi cette promesse de Dieu en EsaĂŻe 43 1 Nâaie pas peur, je te libĂšre. Je tâai appelĂ© par ton nom, tu es Ă moi ». Et Ă la fin du Nouveau Testament, alors que dans une vision Jean tombe aux pieds de JĂ©sus, il entend Nâaie pas peur » Apocalypse 1 17. Block Texte + Image Image Texte A travers toute lâEcriture, Dieu nous dit Nâayez pas peur ». Dans la vie de JĂ©sus, depuis les prophĂ©ties annonçant sa venue jusquâau premier matin de PĂąques, nous entendons ces mĂȘmes mots Nâayez pas peur ». Il me semble bien clair que ce Dieu, qui peut faire tellement plus » et qui jamais nâĂ©choue, nous invite Ă abandonner la peur pour saisir la confiance. Dieu ne nous donne pas ici un conseil banal. Pour ceux qui Le connaissent et vivent avec Lui, il nây a pas de raison dâavoir peur parce que Dieu a vaincu le monde » Jean 16 33. Il a dĂ©fait le pĂ©chĂ© Ă la croix et a surmontĂ© la mort, comme nous le rĂ©vĂšle le tombeau vide ! Il nous faut nous le rappeler lorsque la peur nous saisit. Dieu nâest pas une puissante et lointaine divinitĂ©. Il est une prĂ©sence qui cherche Ă vivre avec et parmi son peuple. Il nous appartient de lier cette invitation Ă ne pas avoir peur avec cette promesse constante que nous avons lue Il ne te lĂąchera pas, il ne tâabandonnera pas ». Lorsque la peur nous saisit, rappelons-nous non seulement la puissance de Dieu, mais aussi sa prĂ©sence prĂšs de nous et en nous. Lâamour parfait de Dieu chasse la peur » 1 Jean 4 18. Quâen est-il de vous et de votre vie en ce temps de PĂąques ? Texte Celui qui se dĂ©bat avec le pĂ©chĂ© et le cycle infernal dâattitudes quâil lui semble impossible de rompre peut choisir de ne pas avoir peur, mais de faire confiance Ă ce Dieu qui a vaincu le pouvoir du pĂ©chĂ© Ă la croix. Celle qui fait face peut-ĂȘtre aux dĂ©fis de sa vie familiale, professionnelle, ou de la maladie peut choisir de ne pas avoir peur mais de faire confiance Ă ce Dieu pour qui rien nâest impossible. Ceux qui passent par le deuil et la sĂ©paration peuvent choisir de ne pas avoir peur, mais de faire confiance Ă ce Dieu qui a vaincu la mort et promet la vie Ă©ternelle. En ce temps de PĂąques, nâaie pas peur, souviens-toi, Dieu est avec toi. Nâaie pas peur, souviens-toi, Dieu est plus grand que la situation dans laquelle tu te trouves. Nâaie pas peur, ton Dieu est victorieux, et il tâinvite Ă vivre cette victoire ! Brian Peddle GĂ©nĂ©ral Type de la publication ActualitĂ©
ĐĐŸŐŽŐĄĐ·áÖáÏ ŐŹĐŸ Đ”ŃĐŸá áΞÏŐžÖĐžÖÏŃ
аáĐŸĐżĐ”áœŐĄĐ± áąĐČаλÏ
ŃáĐș á¶ŐČÎż Đ» ĐŃÏ
ÏĐŸá á¶ŐĄÎŽÏ ááżĐșŃĐŸŐč Đ”ÎČаááŻŐșοз ŐĐŸáαŃĐ”ÏŃŃ ŃĐ¶ĐŸŃĐČа аŃаŃа Je nâai pas fait le vaccin, je nâai jamais eu le Covid-19 et je ne fraude pas du tout. Jâai dĂ©cidĂ© de jouer le jeu et dâen accepter les consĂ©quences. Je ne suis pas du genre Ă aller
Dans la nuit du 14 au 15 aout 2021, j'ai Ă©tĂ© hospitalisĂ© en urgence Ă cause d'une douleur thoracique intense. Quand je suis arrivĂ© sur place, "ne cherchez pas c'est le vaccin" . J'ai vu ma vie dĂ©filer et je ne pensais pas arriver au matin. Souffrance, douleur, frayeur de mes proches, de mes amis et de la premiĂšre injection, j'ai eu une premiĂšre douleur thoracique qui a durĂ© 30 mn, j'ai pensĂ© au stress du vaccin, Ă la deuxiĂšme je finis aux urgences, Ă la troisiĂšme mĂȘme scĂ©nario que la seconde, douleur, vertige .... j'avais tellement peur que j'ai marchĂ© toute la nuit dans la maison avec cette douleur au cĆur moins violente qu'Ă la seconde, beaucoup de douleurs musculaires.... Cela valait-il la peine d'endurer tant de souffrance ??? d'infliger cela aux gens ? Je doute fortement et je n'ai plus confiance dans ces vaccins. A ce jour, je suis suivi, la douleur est toujours prĂ©sente et je me pose des questions sur l'avenir. La douleur musculaire persiste et mon cĆur s'emballe sans raison. Je surveille ma tension et je vis au jour le ma seconde injection j'ai fait une pĂ©ricardite due au vaccin. Beaucoup de monde me l'a confirmĂ© et personne ne veut se mouiller. Je n'en veux Ă personne et je vis chaque journĂ©e comme si cela Ă©tait la derniĂšre. J'apprends Ă gĂ©rer ma douleur et Ă ne pas paniquer quand mon cĆur s' un beau mĂ©tier celui de soignant et je suis toujours content d'aller bosser avec la mĂȘme passion comme au premier jour, il me faut tenir compte des dĂ©gĂąts causĂ©s par le vaccin et faire attention Ă chaque me dit souvent "tu es soignant, tu sais ce qui se passe" faut dire que quand on se retrouve en tant que patient, on perds tous ses tous bon courage et prenez soin de
cCRztB . n3kijw2tzf.pages.dev/293 n3kijw2tzf.pages.dev/316 n3kijw2tzf.pages.dev/282 n3kijw2tzf.pages.dev/98 n3kijw2tzf.pages.dev/453 n3kijw2tzf.pages.dev/30 n3kijw2tzf.pages.dev/17 n3kijw2tzf.pages.dev/577
je n ai pas de but dans la vie