forcede la recommandation : avec rĂ©serve ‱ Pour les patients avec suspicion de pneumonie acquise en communautĂ© (PAC) sĂ©vĂšre (lorsque le patient est Ă  risque de complications, a une immunosuppression significative, nĂ©cessite des soins critiques, ou pour l’antibiogouvernance si le rĂ©sultat permettrait de cesser les antibiotiques)

Du 14 au 20 septembre, 1 074 309 personnes ont rĂ©alisĂ© un test de dĂ©pistage pour le SARS-Cov-2. Le rĂ©sultat est parfois attendu avec agitation et nervositĂ©. Lorsqu’il est positif, aucun doute possible il faut appliquer les recommandations Ă©manant des autoritĂ©s de santĂ©. Quand le rĂ©sultat est nĂ©gatif, cela peut conduire Ă  des incertitudes. Quels sont les tests de dĂ©pistage ?Les laboratoires effectuent des tests PCR Polymerase chain reaction. Ce test est virologique. Il consiste en un prĂ©lĂšvement naso-pharyngĂ©, Ă  l’aide d’un Ă©couvillon. Le but est de rechercher des traces du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus dans les sĂ©crĂ©tions. Il est prĂ©ventif, car il diagnostique l’infection prĂ©cocement. D’autre part, il existe les tests sĂ©rologiques. Ils recherchent, quant Ă  eux, la prĂ©sence d’anticorps IgG dans le sang. Un test positif rĂ©vĂšle qu’une personne a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©e par le nouveau coronavirus. Quand le rĂ©sultat du test est nĂ©gatifCes formules sont des exemples susceptibles d’ĂȘtre inscrites sur le compte-rendu du test de dĂ©pistage gĂ©nome du SARS-CoV-2 non dĂ©tectĂ©. Selon les derniĂšres Ă©tudes, ce rĂ©sultat ne peut pas exclure formellement une contamination par le SARS-CoV-2. » ;“recherche de Coronavirus SARS-CoV2 NEGATIVE. L’interprĂ©tation d’un test nĂ©gatif doit tenir compte de la qualitĂ© du prĂ©lĂšvement, de la pĂ©riode d’incubation, de l’évolution clinique et radiologique Ă©ventuelle” ;“ce rĂ©sultat n’exclut pas une infection par le SARS−Cov−2” ;et d’autres rĂ©sultats sont difficiles Ă  interprĂ©ter, car le “nĂ©gatif” n’est pas catĂ©gorique. En effet, les laboratoires tentent d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possible d’un point de scientifique. Pour autant, ces conclusions ne concernent pas uniquement la Covid-19. Ces interprĂ©tations sont aussi valables pour d’autres pathologies, comme les hĂ©patites. Comment rĂ©agir face Ă  ses rĂ©sultats pour le moins confus ? InterprĂ©tation des rĂ©sultats nĂ©gatifs Un test nĂ©gatif peut avoir plusieurs causes. Par exemple, il est possible qu’au cours de la maladie Covid-19, la charge virale dans les excrĂ©tions soit trĂšs faible, voire absente. La pĂ©riode d’incubation durĂ©e entre l’infection et l’apparition des premiers symptĂŽmes est un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte, dans la mesure oĂč elle dure en moyenne 5 jours de 1 Ă  14 jours. Une personne guĂ©rie aura un rĂ©sultat de test nĂ©gatif. D’autre part, si le test est rĂ©alisĂ© trop tĂŽt ou trop tard, il peut prĂ©senter un “faux nĂ©gatif”. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif, mais la personne peut, malgrĂ© tout, porter le virus. Il y aurait entre 20 et 30 % de rĂ©sultats faussement nĂ©gatifs. Que faire si le test est nĂ©gatif ? Si le test est nĂ©gatif, une conduite est Ă  tenir. Il est conseillĂ© d’éviter les contacts avec les personnes vulnĂ©rables personnes ĂągĂ©es, comorbiditĂ©, femmes enceintes. Il est aussi recommandĂ© de continuer Ă  respecter les gestes barriĂšres et Ă  porter un masque, mĂȘme lĂ  oĂč il n’est pas obligatoire. Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Cette nouvelle fait partie de nos se peut que son contenu ne soit pas Ă  jour. archive les nouvelles 12 mois aprĂšs leur parution. Pour ĂȘtre sĂ»r d'avoir l'information la plus Ă  jour sur ce sujet, interrogez notre moteur de recherche. ×À lire aussi

Unenouvelle hausse des malades en rĂ©animation et plus de 20 000 nouveaux cas positifs. Les indicateurs de l’épidĂ©mie de Covid-19 se sont encore dĂ©tĂ©riorĂ©s ces derniĂšres 24 heures avec un nouveau record, selon les chiffres publiĂ©s par SantĂ© Publique France vendredi 9 octobre.. Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisĂ©s en rĂ©animation a lĂ©gĂšrement grimpĂ©
Acide folique Conditions de prĂ©lĂšvement Plasma hĂ©parinĂ© ou sĂ©rum tube sec PrĂ©lĂšvement sur animal de prĂ©fĂ©rence Ă  jeun depuis 12 heures InterprĂ©tation Une diminution des folates indique la prĂ©sence d’une malabsortion intestinale chronique duodĂ©num. Une prolifĂ©ration bactĂ©rienne intestinale peut au contraire faire augmenter les folates. Bromure Conditions de prĂ©lĂšvement Plasma hĂ©parinĂ© ou sĂ©rum tube sec Le moment importe peu par rapport Ă  la prise du mĂ©dicament InterprĂ©tation Lorsque le bromure est associĂ© au phĂ©nobarbital, des bromĂ©mies comprises entre 0,7 et 2,5 g/L ont Ă©tĂ© prouvĂ©es comme efficaces alors qu’utilisĂ© seul, il faut parfois atteindre des concentrations jusqu’à 3 g/L. Du fait de sa demi-vie longue de plus de 15 Ă  20 jours, la prise de sang de contrĂŽle de la bromĂ©mie peut ĂȘtre effectuĂ©e n’importe quand dans la journĂ©e en Ă©vitant toutefois de la rĂ©aliser dans les deux heures suivant la prise de maniĂšre Ă  Ă©viter un pic de concentration. Le premier contrĂŽle de bromĂ©mie est conseillĂ© 6 Ă  12 semaines aprĂšs la mise en place du traitement puis sur une base annuelle Ă  moins que l’animal prĂ©sente plus de 3 crises avant le prochain contrĂŽle ou si des effets secondaires sĂ©dation principalement sont suspectĂ©s. Les effets secondaires rapportĂ©s avec l’utilisation du bromure sont une ataxie des membres postĂ©rieurs, une faiblesse et une baisse de vigilance. Ces effets sont le plus souvent observĂ©s quand la bromĂ©mie dĂ©passe 3 g/L. Le bromure Ă©tant Ă©liminĂ© par voie rĂ©nale, cette concentration peut plus facilement ĂȘtre atteinte chez des animaux prĂ©sentant une maladie rĂ©nale chronique. Coombs direct Conditions de prĂ©lĂšvement Sang total EDTA InterprĂ©tation Le test de coombs direct permet de mettre en Ă©vidence des anticorps dirigĂ©s contre les Ă©rythrocytes processus auto-immun ou Ă  mĂ©diation immunitaire si intervention d’antigĂšnes exogĂšnes comme un agent infectieux, mĂ©dicament, etc.. Il existe environ 30-50% de faux nĂ©gatifs faible titrage en anticorps, corticothĂ©rapie rĂ©cente, dĂ©lai d’analyse et d’occasionnels faux positifs ex. foyers inflammatoires chroniques ou tumeurs lymphoĂŻdes. En revanche, la rĂ©alisation d’une transfusion prĂ©alablement au test de Coombs ne semble pas entraĂźner de faux positifs. Chez un chien ou un chat prĂ©sentant des signes cliniques et biologiques en faveur d’une AHMI, un test de Coombs direct positif peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme trĂšs en faveur d’une telle anĂ©mie. Il ne permet cependant pas de dĂ©terminer si l’AHMI est primaire ou secondaire Ă  un processus infectieux ou nĂ©oplasique, par exemple. Coronavirus fĂ©lin - PCR Si un Ă©panchement est prĂ©sent, une PCR sur le liquide peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sensibilitĂ© de 80% et spĂ©cificitĂ© de 90-100%. En pratique, une charge virale forte dans l’épanchement, associĂ©e Ă  l’ensemble des Ă©lĂ©ments cliniques et biologiques, permet de conclure Ă  une PIF. Avec une prĂ©sentation neurologique ou oculaire, une PCR peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sur le LCR ou l’humeur aqueuse sensibilitĂ© moyenne et spĂ©cificitĂ© > 95%. La PCR dans le sang, la rate, les noeuds lymphatiques et la moelle osseuse peut ĂȘtre positive chez des chats sains charges souvent faibles dans ce cas. En cas de doute sur l’interprĂ©tation d’un rĂ©sultat positif PCR, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de rĂ©aliser en parallĂšle une PCR quantitative sur Ă©couvillon rectal. Les animaux malades n’excrĂ©tant que peu ou pas de virus, une charge rectale faible ou un rĂ©sultat nĂ©gatif associĂ© Ă  la prĂ©sence de virus dans un Ă©panchement, du LCS ou mĂȘme du sang constitue un critĂšre diagnostique supplĂ©mentaire. Inversement, une charge rectale Ă©levĂ©e doit conduire Ă  reconsidĂ©rer l’hypothĂšse de PIF. Le diagnostic de certitude reste histopathologique immunohistochimie. Coronavirus fĂ©lin - SĂ©rologie Une sĂ©rologie coronavirus nĂ©gative rend l’hypothĂšse d’une PIF peu probable 10% de faux nĂ©gatif notamment chez des chats avec une forme humide avancĂ©e, en revanche, un titrage sĂ©rologique Ă©levĂ© ex. 1/1600 et au-delĂ  sera trĂšs suggestif de la maladie si la suspicion clinique est forte. Une valeur sĂ©rologique intermĂ©diaire ne permettra pas de conclure. Cortisol - Diagnostic du Cushing par freination Ă  la dex. – Diagnostic du syndrome de Cushing par freination Ă  la dexamĂ©thasone faible dose mg/kg en IV Une valeur de cortisolĂ©mie Ă  8 heures non ou insuffisamment freinĂ©e > nmol/l est en faveur d’un syndrome de Cushing surtout si la cortisolĂ©mie Ă  4h et Ă  8h est > Ă  50% de la cortisolĂ©mie Ă  T0. Il est important d’exclure les causes de faux positifs ex. inflammation, diabĂšte, tumeur. La sensibilitĂ© de ce test est rĂ©putĂ©e plus haute que le test de stimulation Ă  l’ACTH proche de 95% donc trĂšs peu de faux nĂ©gatifs. Lorsque la valeur de cortisolĂ©mie Ă  4 heures est peu ou pas freinĂ©e > nmol/l, malgrĂ© une valeur basse Ă  8 heures 580 nmol/l est en faveur d’un syndrome de Cushing. Un rĂ©sultat entre 500 et 580 nmol/l peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©quivoque. Une valeur de cortisolĂ©mie post-simulation > 680 nmol/l permet de conclure Ă  un syndrome de Cushing avec une probabilitĂ© de 95% 100% si > 720 nmol/l. Il est important d’exclure les causes de faux positifs ex. inflammation, diabĂšte, tumeur. Certains animaux avec un syndrome de Cushing ne sont pas dĂ©tectĂ©s par ce test 20-30% voire plus en cas d’hypercorticisme surrĂ©nalien essentiellement observĂ© chez les grandes races. Ce test permet aussi de dĂ©celer un syndrome de Cushing iatrogĂšne cortisolĂ©mie effondrĂ©e. En cas de rĂ©sultat douteux ou nĂ©gatif, avec une prĂ©sentation clinique trĂšs Ă©vocatrice, un test de freination Ă  la dexamĂ©thasone faible dose peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©. Cortisol - Diagnostic du syndrome d'Addison Diagnostic du syndrome d’Addison avec stimulation Ă  l’ACTH 5 ”g/kg IV ou IM – mesure Ă  T0 et T+1h Une cortisolĂ©mie basale > 55 nmol/l exclut un syndrome d’Addison Ă  100%. Une cortisolĂ©mie basale effondrĂ©e et une absence de rĂ©ponse Ă  la stimulation T0 et T+1h x 10^3 /”l presque 100% de spĂ©cificitĂ© au-delĂ  de x 10^3 /”l. Les autres anomalies biologiques souvent observĂ©es sont une azotĂ©mie, une densitĂ© urinaire basse, une hypoglycĂ©mie, une hyperphosphatĂ©mie, etc. Le suivi biologique du traitement repose sur la mesure rĂ©guliĂšre du Na et K avec correction des autres anomalies hĂ©mato-biochimiques. Cortisol - Suivi de traitement du Cushing Suivi de traitement au Trilostane avec stimulation Ă  l’ACTH 5 ”g/kg IV ou IM – mesure Ă  T0 et T+1h 10 j aprĂšs le dĂ©but du traitement, Ă  1 mois, Ă  3 mois, puis tous les 3-6 mois. – AprĂšs 10 j de traitement Suivi clinique, urĂ©e, crĂ©atinine, ionogramme et test de stimulation Ă  l’ACTH pour Ă©carter un hypocorticisme iatrogĂšne. 1/ Si aucun signe d’hypocorticisme avec cortisolĂ©mie > 40 nmol/l poursuivre le traitement sans modifier les doses durant le premier mois. 2/ Si prĂ©sence de signes d’hypocorticisme ou si cortisolĂ©mie 150 nmol/l sans signes d’hypercorticisme, le traitement peut ĂȘtre poursuivi sans changement un contrĂŽle clinique rĂ©gulier est nĂ©anmoins recommandĂ©. 7/ Si la valeur est > 150 nmol/l avec des signes d’hypercorticisme PU/PD et polyphagie, une augmentation des doses ex. 25-50% peut ĂȘtre envisagĂ©e suivie d’un contrĂŽle 10 j plus tard. D-dimĂšres Les principales causes d’augmentation des D-dimĂšres et FDP sont une CIVD, une thrombose, un sepsis + autres pathologies inflammatoires sĂ©vĂšres, et une hĂ©morragie interne. Digoxine L’intervalle des concentrations recherchĂ©es est Ă©troit et compris entre 0,8 et 1,2 ng/mL des effets secondaires peuvent ĂȘtre observĂ©s dĂšs ces concentrations, en particulier si l’animal est hypokaliĂ©mique ou insuffisant rĂ©nal. Le premier contrĂŽle de la digoxinĂ©mie est recommandĂ© 3 Ă  5 jours aprĂšs la mise en place du traitement puis tous les 3 Ă  6 mois. Il est recommandĂ© de rĂ©aliser la prise de sang 8 Ă  12 heures aprĂšs la prise de digoxine. Les signes de toxicitĂ© sont digestifs anorexie, diarrhĂ©e, vomissement, nausĂ©es, neurologiques somnolence, et cardiaques tachycardies ventriculaires et/ ou extrasystoles ventriculaires isolĂ©es notamment. Ehrlichioses canines - SĂ©rologie Ehrlichia canis et Anaplasma phagocytophilum Les anticorps sont dĂ©tectables 8 jours aprĂšs l’exposition initiale et 2 Ă  5 jours aprĂšs l’apparition des morulas en circulation. Un test nĂ©gatif ne peut pas exclure une infection, en particulier dans sa phase dĂ©butante 1 Ăšre semaine, mais aussi lors de phase chronique Ă©voluĂ©e. Un test positif signe une exposition Ă  l’infection qui peut ĂȘtre ancienne, mĂȘme avec un titre Ă©levĂ©. Un titre en anticorps multipliĂ© par 4 entre 2 sĂ©rums prĂ©levĂ©s Ă  1 ou 2 semaines d’intervalle suggĂšre une infection active. Des rĂ©actions croisĂ©es sont possibles entre A. phagocytophilum et A. platys, agent de la thrombopĂ©nie cyclique infectieuse canine, et dans une moindre mesure entre A. phagocytophilum et E. canis. FeLV - ELISA Ce test met en Ă©vidence l’antigĂšne p27 en circulation protĂ©ine de la nuclĂ©ocapside virale dĂ©tection hautement sensible et spĂ©cifique de l’antigĂ©nĂ©mie qui s’installe dans les 30 jours suivant l’exposition chez la plupart des animaux, mais peut ĂȘtre nĂ©gatif en cas d’infection rĂ©gressive sans rĂ©plication virale. Il n’y a pas d’interfĂ©rence avec la vaccination sauf si le prĂ©lĂšvement est fait immĂ©diatement aprĂšs l’injection. Un rĂ©sultat antigĂ©nique positif, chez un animal asymptomatique ou prĂ©sentant peu de risque d’avoir Ă©tĂ© infectĂ©, doit ĂȘtre confirmĂ© ultĂ©rieurement la diminution de la prĂ©valence du FeLV augmente le risque de faux-positif par la rĂ©alisation d’une PCR ou d’un second test antigĂ©nique technique diffĂ©rente si possible. Compte tenu de la possibilitĂ© d’infection rĂ©gressive, un contrĂŽle de l’antigĂ©nĂ©mie est aussi Ă  prĂ©voir quelques mois aprĂšs le premier test positif. Si une exposition rĂ©cente ne peut ĂȘtre exclue, un rĂ©sultat nĂ©gatif doit ĂȘtre confirmĂ© par un test de contrĂŽle minimum 30 jours aprĂšs le test initial ou une PCR plus prĂ©cocement. FIV - ELISA Ce test met en Ă©vidence les anticorps dirigĂ©s contre des protĂ©ines virales, avec une trĂšs haute sensibilitĂ© et spĂ©cificitĂ©, malgrĂ© un risque de faux-nĂ©gatifs en phase aiguĂ« d’infection anticorps produits dans les 60 jours post-infection pour la grande majoritĂ© des chats. Si le rĂ©sultat est positif, chez un animal asymptomatique ou qui a peu de risques d’avoir Ă©tĂ© exposĂ©, il est recommandĂ© de le confirmer ultĂ©rieurement par la rĂ©alisation d’une PCR ou d’un second test sĂ©rologique technique diffĂ©rente si possible. Chez un chaton, compte tenu de la prĂ©sence d’anticorps maternels, des faux-positifs sont possibles pendant les 4 voire les 6 premiers mois. La PCR peut alors ĂȘtre utilisĂ©e pour prĂ©ciser le statut de l’animal. Un rĂ©sultat nĂ©gatif est gĂ©nĂ©ralement fiable compte tenu de la faible prĂ©valence de l’infection et de l’excellente sensibilitĂ© des tests. Toutefois, si une exposition rĂ©cente au virus est suspectĂ©e, il est conseillĂ© de rĂ©pĂ©ter le test 60 jours plus tard dĂ©lai d’apparition des anticorps, ou Ă©ventuellement d’utiliser la PCR. Fructosamine canine La fructosamine renseigne sur la glycĂ©mie moyenne de l’animal au cours des 2-3 derniĂšres semaines non affectĂ©e par l’hyperglycĂ©mie de stress mais ne dĂ©tecte pas les variations de la glycĂ©mie comme l’effet Somogyi. Suivi du diabĂšte sucrĂ© Les valeurs attendues durant le traitement se situent entre 350 et 450 ”mol/l. Une analyse urinaire peut ĂȘtre faite conjointement recherche d’une cĂ©tonurie et d’une glucosurie notamment et une courbe de glycĂ©mie peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dĂšs 7-10 jours aprĂšs le dĂ©but du traitement si la rĂ©ponse clinique ne semble pas satisfaisante. La mesure de la glycĂ©mie seule n’est pas utile sauf pour Ă©carter un pic d’hypoglycĂ©mie. Rappel certains facteurs d’insulino-rĂ©sistance outre la gĂ©nĂ©tique doivent ĂȘtre recherchĂ©s avant mise en place ou modification du traitement pancrĂ©atite, obĂ©sitĂ©, syndrome de Cushing, hypothyroĂŻdie, progestagĂšnes notamment. Fructosamine fĂ©line La fructosamine renseigne sur la glycĂ©mie moyenne de l’animal au cours des 2 derniĂšres semaines non affectĂ©e par l’hyperglycĂ©mie de stress mais ne dĂ©tecte pas les variations de la glycĂ©mie comme l’effet Somogyi. Suivi du diabĂšte sucrĂ© Les valeurs attendues durant le traitement se situent entre 350 et 450 ”mol/l. Le contrĂŽle glycĂ©mique est considĂ©rĂ© moyen entre 450 et 550 ”mol/l, et mauvais au-delĂ  de 550 ”mol/l. Une hypoprotĂ©inĂ©mie ou une hyperthyroĂŻdie concomitante peut faire chuter la fructosaminĂ©mie et masquer une hyperglycĂ©mie prolongĂ©e secondaire au diabĂšte. Une courbe de glycĂ©mie est recommandĂ©e dĂšs 5-10 jours aprĂšs le dĂ©but du traitement. La mesure de la glycĂ©mie seule n’est pas utile sauf pour Ă©carter un pic d’hypoglycĂ©mie. Une analyse urinaire peut ĂȘtre faite conjointement recherche d’une cĂ©tonurie et d’une glucosurie notamment. L’hyperglycĂ©mie de stress transitoire est parfois importante chez le chat, et peut s’accompagner d’une glucosurie environ 20% des cas lorsque le seuil glycĂ©mique de 270 mg/dl est dĂ©passĂ©. Rappel certains facteurs d’insulino-rĂ©sistance outre la gĂ©nĂ©tique doivent ĂȘtre recherchĂ©s avant mise en place ou modification du traitement obĂ©sitĂ©, inactivitĂ© physique, acromĂ©galie, pancrĂ©atite, progestagĂšnes, glucocorticoĂŻdes notamment. Insuline canine Une valeur Ă©levĂ©e d’insuline > 30 ”UI/ml avec une hypoglycĂ©mie nĂ©cessitant parfois un jeĂ»ne prĂ©alable est compatible avec un insulinome. Un insulinome est peu probable lorsque la valeur est basse 1/800 est compatible avec une infection naturelle, et la spĂ©cificitĂ© augmente 70-100% avec un titre trĂšs Ă©levĂ© > 1/1600. La mise en Ă©vidence d’une sĂ©roconversion lors d’un suivi sĂ©rologique ex. titre multipliĂ© par 4 deux semaines plus tard est aussi trĂšs suggestive d’une infection rĂ©cente. On considĂšre habituellement que le sĂ©rovar infectant correspond Ă  celui ayant le titre le plus Ă©levĂ©. Les titres sĂ©rologiques aprĂšs une vaccination rĂ©cente sont gĂ©nĂ©ralement plus faibles nĂ©anmoins difficiles Ă  distinguer d’une exposition/infection chronique et tendent Ă  se nĂ©gativer aprĂšs 4-6 mois aprĂšs 1 an pour une infection naturelle. Leishmaniose - SĂ©rologie Diagnostic de la Leishmaniose – Titrage supĂ©rieur au seuil d’au moins deux dilutions rĂ©sultat positif traduisant une forte rĂ©ponse immunitaire et confirmant le diagnostic – Titrage Ă©gal ou proche du seuil par ex. supĂ©rieur d’une dilution rĂ©sultat douteux traduisant une situation potentiellement en Ă©volution – Titrage en-dessous du seuil rĂ©sultat nĂ©gatif ou taux faible d’anticorps traduisant une situation stable infection contrĂŽlĂ©e. Une infection prĂ©coce n’est toutefois pas exclue. Une cytologie myĂ©logramme, adĂ©nogramme voire lĂ©sion cutanĂ©e ou une PCR mĂȘmes prĂ©lĂšvements peuvent aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©es. Suivi de la Leishmaniose – L’augmentation d’au moins deux dilutions du titrage en anticorps peut traduire une rechute ou une Ă©volution pĂ©jorative de la maladie – Le maintien du titrage au cours du temps mĂȘme aprĂšs un traitement spĂ©cifique n’a pas de signification particuliĂšre – La diminution du titrage, le plus souvent associĂ©e Ă  une amĂ©lioration clinique et une restauration progressive Ă©ventuelle des modifications biologiques, est plutĂŽt de bon pronostic. La cytologie et la PCR peuvent aussi ĂȘtre utiles pour dĂ©tecter une rechute. Oestradiol canin – Cycle Pro-oestrus et oestrus 50 Ă  200 pmol/l ; metoestrus 35 pmol/l; anoestrus 15 ng/ml et diminution progressive pendant 10 semaines si non gestante Anoestrus 3 ng/ml ProtĂ©ine C-rĂ©active canine Tout syndrome inflammatoire immun, infectieux, nĂ©crose, traumatisme, etc. entraĂźne une synthĂšse hĂ©patique de protĂ©ine C-rĂ©active. La production est trĂšs prĂ©coce et suit une variation exponentielle de sa concentration plasmatique dĂšs 4-6 heures aprĂšs l’initiation du stimulus inflammatoire, avec un pic atteint Ă  24-48 heures. Sa concentration chute rapidement dans les 24 heures suivant la rĂ©solution du processus inflammatoire. La CRP a une valeur plasmatique usuelle comprise entre 0 et 1 mg/dl. Une valeur > 3 mg/dl suggĂšre fortement une inflammation systĂ©mique. Les concentrations comprises entre ces 2 seuils sont Ă©quivoques ex. inflammation prĂ©coce, discrĂšte ou en cours de rĂ©solution. Les 3 maladies inflammatoires oĂč ce marqueur se rĂ©vĂšle particuliĂšrement utile dĂ©pistage, suivi et pronostic sont les polyarthrites, les mĂ©ningites dysimmunitaires, et les pneumonies infectieuses. Son intĂ©rĂȘt est Ă©galement rapportĂ© dans le dĂ©pistage/suivi/pronostic d’infections bactĂ©riennes variĂ©es pyomĂštre, pyĂ©lonĂ©phrite, pyodermite, prostatite, leptospirose, ehrlichiose, de pancrĂ©atite aiguĂ«, de parvovirose, d’infections parasitaires piroplasmose, leishmaniose, dirofilariose, angiostrongylose, de processus dysimmunitaires AHMI, MICI ou de processus nĂ©oplasiques lymphome. RPCU ratio protĂ©ines/crĂ©atinine urinaire Le RPCU permet de quantifier/confirmer une protĂ©inurie visible Ă  la bandelette urinaire. Cette protĂ©inurie peut ĂȘtre d’origine rĂ©nale glomĂ©rulaire voire tubulaire ou hĂ©morragique/inflammatoire ex. pyĂ©lonĂ©phrite, cystite, lithiase, tumeur, etc.. Le RPCU est donc interprĂ©tĂ© en fonction de l’examen microscopique de l’urine un RPCU Ă©levĂ© sans inflammation/hĂ©maturie significative sera en faveur d’une atteinte rĂ©nale. Une atteinte glomĂ©rulaire est suspectĂ©e lorsque le RPCU est > Ă  2 sur deux ou trois Ă©chantillons en dehors de tout signe d’inflammation du tractus urinaire. Dans les atteintes tubulaires, le RPCU est moins Ă©levĂ©. Exemple d’atteinte glomĂ©rulaire glomĂ©rulonĂ©phrite infections vectorielles, leptospirose, lupus, pancrĂ©atite, MICI, nĂ©oplasie, Cushing, etc. et autres glomĂ©rulopathies amyloĂŻdose, nĂ©phrites hĂ©rĂ©ditaires, glomĂ©rulosclĂ©rose, etc.. InterprĂ©tation du RPCU dans le cadre d’une maladie rĂ©nale chronique IRIS 0,5 chez le chien et > 0,4 chez le chat protĂ©inurique RCCU ratio cortisol/crĂ©atinine urinaire Un syndrome de Cushing peut ĂȘtre exclu lorsque la valeur du RCCU est infĂ©rieure Ă  x 10^-6. Au-delĂ  de cette valeur, il est trĂšs difficile de conclure nombreux faux positifs, ex. diabĂšte. NĂ©anmoins, un syndrome de Cushing est trĂšs probable si le RCCU est > 100 x 10^-6. Il est recommandĂ© de faire rĂ©colter l’urine Ă  la maison pour limiter le stress et au moins 2 jours aprĂšs la visite chez le vĂ©tĂ©rinaire. Un test de freination Ă  la dexamĂ©thasone faible dose ou un test de stimulation Ă  l’ACTH peut ĂȘtre envisagĂ©, si votre suspicion clinique persiste. SAA Serum Amyloide A fĂ©line Dans toutes les Ă©tudes, chez le chat, l’augmentation de la concentration de SAA est plus prĂ©coce que celle des marqueurs traditionnels, tels que la numĂ©ration leucocytaire ou la protidĂ©mie, et le retour aux valeurs initiales plus rapide aprĂšs cessation de la rĂ©action. L’intensitĂ© de l’augmentation est Ă©galement le plus souvent plus forte que pour les autres marqueurs. Cette augmentation est en gĂ©nĂ©ral de l’ordre de 5 Ă  10 fois la valeur de base, mais elle atteint parfois un facteur 100. Lorsque des marqueurs traditionnels comme la leucocytose ou la neutrophilie sont utilisĂ©s pour identifier un processus inflammatoire, entre 40 et 50 % des chats ne prĂ©sentent aucune modification de ces variables lors d’un processus inflammatoire. Les variations les plus frĂ©quentes et les plus intenses sont observĂ©es lors d’infections ou d’inflammations, par exemple par le virus de l’immunodĂ©ficience fĂ©line FIV ou lors de pĂ©ritonite infectieuse fĂ©line PIF, mais aussi dans quelques rares cas de cancers ou d’hypoglycĂ©mie ou lors de chlamydiose. Une augmentation est Ă©galement observĂ©e aprĂšs des interventions chirurgicales, mĂȘme simples, comme une castration ou une ovario-hystĂ©rectomie. SDMA Une augmentation de la SDMA indique une diminution du taux de filtration glomĂ©rulaire atteinte rĂ©nale, prĂ©-rĂ©nale ex. dĂ©shydratation, choc, ou post-rĂ©nale. La SDMA augmente en moyenne aprĂšs 40% de perte de fonction rĂ©nale versus 75% environ pour la crĂ©atinine, soit 9 et 14 mois avant la crĂ©atinine chez les chiens et les chats atteints de maladie rĂ©nale chronique, respectivement. Contrairement Ă  la crĂ©atinine, sa valeur est peu ou pas affectĂ©e par des facteurs extra-rĂ©naux ex. masse musculaire. Une atteinte rĂ©nale est typiquement confirmĂ©e lors de perte concomitante de la capacitĂ© Ă  concentrer l’urine densitĂ© urinaire 10 pmol/l – 3 Ă  5 heures aprĂšs traitement > 17 pmol/l et 90 pmol/l, les signes de toxicitĂ© disparaissent quelques jours aprĂšs l’arrĂȘt ou la diminution du traitement. Temps de CĂ©phaline ActivĂ©e Lors d’augmentation isolĂ©e du TCA, il est recommandĂ© de rĂ©pĂ©ter le test sensibilitĂ© du facteur VIII Ă  la chaleur lors du transport du plasma. Une augmentation isolĂ©e et significative du TCA sans biais prĂ©-analytique, persistante et au-delĂ  de 30% des normes peut ĂȘtre secondaire Ă  un dĂ©ficit congĂ©nital ex. hĂ©mophilie A – facteur VIII, maladie de Willebrand. Temps de Quick Lors d’augmentation du temps de Quick avec le TCA, les causes Ă  envisager sont une pathologie hĂ©patique sĂ©vĂšre, une CIVD D-dimĂšres souvent augmentĂ©s et plaquettes souvent basses dans ce cas, et une intoxication aux rodenticides. Un dĂ©ficit congĂ©nital en facteurs de coagulation est aussi possible. TestostĂ©rone Chien mĂąle entier sain valeur basale 5 – 15 nmol/L et > 25 nmol/L aprĂšs stimulation Ă  l’hCG Chorulon MSD, 50 UI/kg IM Chat mĂąle entier sain valeur basale 15 – 25 nmol/L et > 45 nmol/L aprĂšs stimulation Ă  l’hCG Chorulon MSD, 50 UI/kg IM TLI canine La sensibilitĂ© du dosage de TLI est proche de 100% en dessous du seuil de 3,5 ”g/L et la spĂ©cificitĂ© est proche de 100% au-delĂ  du seuil de 5 ”g/L. Pour les valeurs intermĂ©diaires situĂ©es entre 3,5 et 5 ”g/L, il peut s’agir d’une IPE dĂ©butante ou subclinique qui nĂ©cessite une nouvelle mesure Ă  jeun – 3 semaines plus tard, notamment chez les races prĂ©disposĂ©es Bergers Allemands et races apparentĂ©es, Chow Chow, Eurasier, Terre Neuve. Toxoplasmose canine - SĂ©rologie L’augmentation des IgG survient gĂ©nĂ©ralement Ă  partir de la deuxiĂšme semaine post-infection, mais prend parfois jusqu’à 6 semaines. AprĂšs le dĂ©but de la production des IgG, le pic est atteint en 2 ou 3 semaines, ce qui laisse une petite fenĂȘtre pour documenter une sĂ©roconversion significative entre deux analyses infection active. Les titres Ă©levĂ©s peuvent persister pendant plusieurs annĂ©es, ce rĂ©sultat indique juste la prĂ©sence de T. gondii dans l’organisme, mais pas nĂ©cessairement une infection active. La prĂ©sence d’anticorps ne signe pas la maladie mais le contact de l’animal avec le parasite. La PCR peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e au sein d’un prĂ©lĂšvement choisi en fonction de la forme clinique suspectĂ©e humeur aqueuse, LCR, lavage broncho-alvĂ©olaire, cytoponctions, biopsies pulmonaires/hĂ©patiques, etc.. Toxoplasmose fĂ©line - SĂ©rologie L’augmentation des IgG survient gĂ©nĂ©ralement Ă  partir de la deuxiĂšme semaine post-infection, mais prend parfois jusqu’à 6 semaines. AprĂšs le dĂ©but de la production des IgG, le pic est atteint en 2 ou 3 semaines, ce qui laisse une petite fenĂȘtre pour documenter une sĂ©roconversion significative entre deux analyses infection active. Les titres Ă©levĂ©s peuvent persister pendant plusieurs annĂ©es, ce rĂ©sultat indique juste la prĂ©sence de T. gondii dans l’organisme, mais pas nĂ©cessairement une infection active. La prĂ©sence d’anticorps ne signe pas la maladie mais le contact de l’animal avec le parasite. La PCR peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e au sein d’un prĂ©lĂšvement choisi en fonction de la forme clinique suspectĂ©e humeur aqueuse, LCR, lavage broncho-alvĂ©olaire, cytoponctions, biopsies pulmonaires/hĂ©patiques, etc.. La coproscopie est peu utile alĂ©atoire et souvent nĂ©gative mais la sensibilitĂ© est nettement amĂ©liorĂ©e par une recherche PCR dans les selles. Cas particulier du chat Des enquĂȘtes de sĂ©roprĂ©valence indiquent qu’une forte proportion de chats sont positifs et qu’elle augmente avec l’ñge et le mode de vie accĂšs Ă  l’extĂ©rieur. Quel que soit le rĂ©sultat sĂ©rologique, il est nĂ©cessaire de considĂ©rer le chat comme potentiellement dangereux pour la femme enceinte mĂȘme s’il ne reprĂ©sente pas, au moins en France, la source majeure de contamination. Une sĂ©rologie nĂ©gative indiquera probablement une absence d’immunitĂ© protectrice du chat avec risque d’infection et d’excrĂ©tion d’ookystes. Une sĂ©rologie positive indique le plus souvent une immunitĂ© efficace chez le chat. Toutefois, cette immunitĂ© peut aussi ĂȘtre faillible surtout si infection rĂ©cente avec excrĂ©tion d’ookystes, jeune chat primo-infectĂ©, comorbiditĂ©s, immunodĂ©ficience, etc.. Troponine I La troponine I est un biomarqueur cardiaque lĂ©sionnel qui peut ĂȘtre augmentĂ© dans les situations suivantes – Myocardite chez le chien critĂšre diagnostique majeur si la TnI est > 1000 ng/l – Maladie valvulaire mitrale dĂ©gĂ©nĂ©rative du chien – DyspnĂ©e d’origine cardiaque TnI > 660 ng/l versus respiratoire TnI 210 ng/l, peu probable si TnI 110 ng/l, peu probable si TnI 163 ng/l, peu probable si TnI 5kg. TSH canine 1/ TSH normale hypothyroĂŻdie peu probable. Cependant, jusqu’à 30% des chiens hypothyroĂŻdiens peuvent avoir une TSH dans les normes. 2/ TSH Ă©levĂ©e hypothyroĂŻdie trĂšs probable. Dans certains cas, une maladie extra-thyroĂŻdienne ou certaines mĂ©dications ex. TMS ou phĂ©nobarbital peuvent causer une augmentation de la TSH sans hypothyroĂŻdie. Pour diminuer ce risque de faux positifs associĂ© Ă  une mesure isolĂ©e de la TSH 7-18% selon les Ă©tudes, il est recommandĂ© de doser conjointement la T4 libre/totale < 2% de faux positifs dans ce cas. Vitamine B12 Une baisse de la vitamine B12 peut ĂȘtre due Ă  une malabsorption chronique de la vitamine B12, secondaire Ă  un dommage pancrĂ©atique, gastrique ou ilĂ©ale dont tumeurs et MICI. La prolifĂ©ration de certaines bactĂ©ries intestinales peut aussi causer une baisse de la vitamine B12 surconsommation.
Lesrésultats indiquent que, sur la base des pourcentages de patients ayant une charge virale ARN VIH-1 < 50 copies/ml, le groupe « association fixe » est associé à une réponse virologique similaire (non-infériorité) à celle observée avec le groupe « abacavir + lamivudine » (respectivement 90 % et 85 %, [-2,7 ; 13,5] IC 95 %).
Identifiant NCT03303911 Statut de recrutement TerminĂ© Il a Ă©tĂ© difficile de recruter des participants rĂ©pondant aux critĂšres d’entrĂ©e Ă  l’étude ĂągĂ©s de plus de 65 ans et non pour des raisons de sĂ©curitĂ©. PremiĂšre publication 6 octobre 2017 RĂ©sultats affichĂ©s en premier 21 octobre 2019 DerniĂšre mise Ă  jour publiĂ©e 21 octobre 2019 Bref rĂ©sumĂ© Les principaux objectifs de cette Ă©tude sont Pour Ă©valuer les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques PK lors de doses rĂ©pĂ©tĂ©es de 1,5 mg ou 3,0 mg cytisine lorsqu’il est administrĂ© selon le calendrier commercial de 25 jours. Évaluer les effets pharmacodynamiques PD p. Ex., RĂ©duction du tabagisme avec des doses rĂ©pĂ©tĂ©es de 1,5 mg ou 3,0 mg cytisine lorsqu’il est administrĂ© selon le calendrier commercial de 25 jours. Condition ou maladie Intervention / traitement Phase Sevrage tabagique Drogue La cytisine La phase 1 Phase 2 Tableau de mise en page pour les informations d’éligibilitĂ© Âges Ă©ligibles aux Ă©tudes 18 ans et plus adulte, adulte plus ĂągĂ© Sexes Ă©ligibles Ă  l’étude Tout Accepte les bĂ©nĂ©voles en santĂ© Non CritĂšre d’intĂ©gration Fumeurs de cigarettes rĂ©guliers modĂ©rĂ©s minimum 10 cigarettes par jour qui veulent arrĂȘter de fumer. Cotinine urinaire> 500 ng / mL. Monoxyde de carbone CO dans l’air expirĂ©> 11 parties par million pas de cigarette 1 heure avant le test. Hommes et femmes en bonne santĂ© ĂągĂ©s de 18 Ă  65 ans et plus. Si une femme en Ăąge de procrĂ©er, un test de grossesse nĂ©gatif lors du dĂ©pistage et de l’admission et disposĂ©e Ă  utiliser une mĂ©thode de contraception efficace sauf si elle n’est pas en Ăąge de procrĂ©er ou lorsque l’abstention de rapports sexuels est conforme au mode de vie prĂ©fĂ©rĂ© et habituel du sujet de la premiĂšre dose jusqu’à 3 mois aprĂšs la derniĂšre dose de cytisine. S’il s’agit d’une femme en Ăąge de procrĂ©er, un test de grossesse nĂ©gatif lors du dĂ©pistage et de l’admission. Pour les besoins de cette Ă©tude, cela est dĂ©fini comme le sujet Ă©tant amĂ©norrhĂ©ique pendant au moins 12 mois consĂ©cutifs ou au moins 4 mois aprĂšs la stĂ©rilisation post-chirurgicale y compris la ligature bilatĂ©rale des trompes de Fallope ou l’ovariectomie bilatĂ©rale avec ou sans hystĂ©rectomie. Le statut mĂ©nopausique sera confirmĂ© en dĂ©montrant lors du dĂ©pistage que les taux d’hormone folliculo-stimulante FSH se situent dans la plage de rĂ©fĂ©rence de la pathologie respective. Dans le cas oĂč le statut mĂ©nopausique d’un sujet a Ă©tĂ© clairement Ă©tabli par exemple, le sujet indique qu’il est amĂ©norrhĂ©ique depuis 10 ans, mais que les niveaux de FSH ne sont pas compatibles avec une condition postmĂ©nopausique, la dĂ©termination de l’éligibilitĂ© du sujet sera Ă  la discrĂ©tion de l’investigateur aprĂšs consultation avec le commanditaire. Si un sujet de sexe masculin est prĂȘt Ă  utiliser une mĂ©thode de contraception efficace sauf si anatomiquement stĂ©rile ou lorsque l’abstention de rapports sexuels est conforme au mode de vie prĂ©fĂ©rĂ© et habituel du sujet de la premiĂšre dose jusqu’à 3 mois aprĂšs la derniĂšre dose de cytisine. Sujet sans valeurs anormales cliniquement significatives de biochimie sĂ©rique, d’hĂ©matologie et d’examen urinaire dans les 28 jours prĂ©cĂ©dant la premiĂšre dose de cytisine. Sujet avec un dĂ©pistage nĂ©gatif de l’abus de drogues urinaires, dĂ©terminĂ© dans les 28 jours avant la premiĂšre dose de cytisine un rĂ©sultat d’alcool positif peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© Ă  la discrĂ©tion de l’investigateur. Sujet avec des rĂ©sultats nĂ©gatifs pour le virus de l’immunodĂ©ficience humaine VIH, l’antigĂšne de surface de l’hĂ©patite B Hep B et les anticorps du virus de l’hĂ©patite C Hep C. Sujet sans anomalie cliniquement significative de l’ECG Ă  12 dĂ©rivations, dĂ©terminĂ© aprĂšs un minimum de 5 minutes en dĂ©cubitus dorsal dans les 28 jours prĂ©cĂ©dant la premiĂšre dose de cytisine. Sujet sans anomalie cliniquement significative des signes vitaux pression artĂ©rielle systolique entre 90-150 mmHg 18-65 ans et 90-160 mmHg Ăąge> 65, tension artĂ©rielle diastolique DBP entre 50 et 90 mmHg et frĂ©quence du pouls PR entre 40 110 bpm, mesurĂ© sur le bras dominant aprĂšs un minimum de 5 minutes en dĂ©cubitus dorsal dĂ©terminĂ© dans les 28 jours avant la premiĂšre dose de cytisine. Le sujet doit ĂȘtre disponible pour terminer l’étude y compris les sĂ©jours en clinique et le suivi post-Ă©tude et se conformer aux restrictions de l’étude. Le sujet doit fournir un consentement Ă©clairĂ© Ă©crit pour participer Ă  l’étude. CritĂšre d’exclusion Traitement avec des mĂ©dicaments de sevrage tabagique bupropion, varĂ©nicline, tout traitement de remplacement de la nicotine dans les 8 semaines suivant la premiĂšre dose de cytisine. Utilisation d’autres formes de nicotine cigarettes Ă©lectroniques, tabac sans fumĂ©e dans les 8 semaines suivant la premiĂšre dose de cytisine ou prĂ©voyez d’utiliser ces produits pendant l’étude. RĂ©action d’hypersensibilitĂ© / allergie connue Ă  la varĂ©nicline, Ă  d’autres dĂ©rivĂ©s de la cytisine ou Ă  l’un des excipients de la formulation Tabex. AntĂ©cĂ©dents de rĂ©actions d’hypersensibilitĂ© sĂ©vĂšres Ă  tout autre mĂ©dicament. Traitement actuel par des antihypertenseurs, des statines, des tuberculostatiques, des cholinomimĂ©tiques ou des mĂ©dicaments anticholinestĂ©rases. AntĂ©cĂ©dents de toute affection mĂ©dicale par exemple gastro-intestinale, rĂ©nale ou hĂ©patique ou chirurgicale par exemple cholĂ©cystectomie, gastrectomie pouvant affecter la pharmacocinĂ©tique du mĂ©dicament absorption, distribution, mĂ©tabolisme ou excrĂ©tion. Sujets fĂ©minins qui allaitent. DifficultĂ© Ă  donner du sang sur l’un ou l’autre bras ou antĂ©cĂ©dents connus. AntĂ©cĂ©dents d’alcoolisme ou de toxicomanie au cours des 2 derniĂšres annĂ©es. Utilisation de mĂ©dicaments en vente libre, y compris des vitamines, des herbes mĂ©dicinales et des complĂ©ments alimentaires dans les 14 jours ou 5 demi-vies, selon la plus longue des deux avant la premiĂšre dose de cytisine, Ă  moins que de l’avis du chercheur principal, le mĂ©dicament n’interfĂšre pas avec les procĂ©dures d’étude ou compromettre la sĂ©curitĂ© du sujet. Participation Ă  un essai clinique de mĂ©dicament expĂ©rimental au cours des 3 mois prĂ©cĂ©dents ou Ă  un essai sur le mĂ©dicament commercialisĂ© au cours des 30 jours prĂ©cĂ©dant la randomisation le jour 1. Don de 450 mL ou plus de sang ou antĂ©cĂ©dents de pertes sanguines importantes pour une raison quelconque ou plasmaphĂ©rĂšse dans les 3 mois prĂ©cĂ©dant la premiĂšre dose de cytisine. IncapacitĂ© de bien communiquer avec le chercheur principal ou les personnes dĂ©signĂ©es ProblĂšme de langage, mauvais dĂ©veloppement mental ou fonction cĂ©rĂ©brale altĂ©rĂ©e. Toute autre condition que le chercheur principal considĂšre comme rendant le sujet inappropriĂ© pour cette Ă©tude. Source We use cookies on our website to give you the most relevant experience by remembering your preferences and repeat visits. By clicking “Accept”, you consent to the use of ALL the cookies. UnesĂ©rologie nĂ©gative indiquera probablement une absence d’immunitĂ© protectrice du chat (avec risque d’infection et d’excrĂ©tion d’ookystes). Une sĂ©rologie positive indique le plus souvent une immunitĂ© efficace chez le chat. Toutefois, cette immunitĂ© peut aussi ĂȘtre faillible (surtout si infection rĂ©cente avec excrĂ©tion d’ookystes, jeune chat primo-infectĂ©, comorbiditĂ©s La charge virale d’une personne reprĂ©sente la quantitĂ© de virus circulant dans son sang. Il serait donc logique de penser que plus cette quantitĂ© est Ă©levĂ©e, plus les symptĂŽmes d’une Ă©ventuelle maladie sont sĂ©vĂšres. C’est d’ailleurs ce que suggĂšrent les chercheurs chinois dans une Ă©tude publiĂ©e par la revue scientifique The Lancet, le 19 mars 2020, dans le cadre de l'Ă©pidĂ©mie de a analysĂ© les donnĂ©es de 76 patients admis Ă  l’hĂŽpital de l’universitĂ© de Nanchang, en Chine, entre le 21 et le 4 fĂ©vrier 2020. Ces patients avaient Ă©tĂ© testĂ©s positifs au Covid-19 aprĂšs avoir subi un prĂ©lĂšvement au niveau du charge virale Ă©levĂ©eCertains cas rĂ©pondant Ă  des critĂšres de dĂ©tresse respiratoire, d’un taux prĂ©cis de saturation en oxygĂšne au repos, et d’autres complications de la maladie, ont Ă©tĂ© classĂ©s comme graves et placĂ©s en unitĂ© de soins intensifs. Au total, 46 personnes prĂ©sentaient des symptĂŽmes bĂ©nins, et 30 personnes, majoritairement plus ĂągĂ©es, des signes avoir analysĂ© des Ă©chantillons des prĂ©lĂšvements, les auteurs de l’étude dĂ©clarent que "la charge virale moyenne des cas graves Ă©tait environ 60 fois plus Ă©levĂ©e que celle des cas bĂ©nins, ce qui suggĂšre que des charges virales plus Ă©levĂ©es pourraient ĂȘtre associĂ©es Ă  des rĂ©sultats cliniques graves". Cette charge virale peut varier en fonction du stade de la maladie et, selon la mĂȘme Ă©quipe, atteindrait son pic lors de la premiĂšre semaine suivant l’apparition des la maladieMais, mĂȘme en prenant en compte ces variations, les chercheurs estiment que, comme pour le SRAS en 2002-2003, "les patients sĂ©vĂšrement atteints de Covid-19 ont tendance Ă  prĂ©senter une charge virale Ă©levĂ©e et une longue pĂ©riode d’élimination du virus." Ce constat, d’aprĂšs eux, suggĂšre que la charge virale pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un marqueur utile pour Ă©valuer la gravitĂ© de la maladie, ainsi que le la charge virale reprĂ©sente un facteur de contamination certain, ses effets au niveau du coronavirus n’ont pas encore Ă©tĂ© bien dĂ©terminĂ©s. D’aprĂšs une Ă©tude menĂ©e par l’universitĂ© Cornell, aux Etats-Unis, il n’existerait pas de diffĂ©rences entre la charge virale des patients italiens symptomatiques et asymptomatiques. Des recherches supplĂ©mentaires doivent ĂȘtre menĂ©es pour mieux comprendre ces enjeux.
UneĂ©tude publiĂ©e le 21 juin 2022 par le New England Journal of Medicine rend compte de la durĂ©e de contagiositĂ© en fonction du statut vaccinal des personnes ayant contractĂ© le Covid-19. Selon les rĂ©sultats, les personnes vaccinĂ©es restent porteuses du virus pendant une pĂ©riode plus longue que les personnes qui n’ont pas reçu de vaccin. Une Ă©tude en forme
La question de la transmission du SARS-CoV-2 par une personne asymptomatique est particuliĂšrement importante actuellement, afin d’adapter au mieux les mesures de prĂ©vention et de lutte contre l’épidĂ©mie de Covid-19. De nombreuses Ă©quipes scientifiques tentent donc de savoir si une personne porteusedu SARS-CoV-2 qui ne prĂ©sente pas de symptĂŽmes peut excrĂ©ter des particules virales. Si oui, sont-elles aussi contagieuses que les personnes malades ? L'enjeu de ces questions est important car si elles ne sont pas isolĂ©es, ces personnes peuvent sans le savoir transmettre le virus Ă  d’autres, susceptibles de dĂ©velopper une forme clinique parfois grave de la nouvelle Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de l’University of Ulsan College of Medicine, en CorĂ©e du Sud, et publiĂ©e dans la revue ThoraxrĂ©vĂšle que les personnes atteintes d'une infection silencieuse », soit les porteurs sains », possĂšdent autant de charge virale dans le nez et la gorge que celles prĂ©sentant des symptĂŽmes. Compte tenu du nombre important de ces personnes, un cinquiĂšme de celles infectĂ©es, selon les rĂ©sultats de l'Ă©tude, ces porteurs sains peuvent donc jouer un rĂŽle clĂ© dans la propagation de la Covid-19. Ainsi, les personnes infectĂ©es par le SRAS-CoV-2 mais qui ne prĂ©sentent pas de symptĂŽmes sont toujours porteuses d'une charge virale assez Ă©levĂ©e pour ĂȘtre la prĂ©sence d'une charge virale chez les porteurs sainsMais comme l'expliquent les chercheurs l'ampleur de cette charge virale et la mesure dans laquelle elle pourrait contribuer Ă  la propagation du virus n'Ă©taient pas claires ». Pour Ă©claircir ce sujet, ces derniers ont comparĂ© la charge virale quantitĂ© de virus prĂ©sent dans le sang circulant de 213 personnes testĂ©es positives pour le SRAS-CoV-2, mais qui ne prĂ©sentaient pas toutes des symptĂŽmes d'infection. À la suite d'une importante Ă©pidĂ©mie de Covid-19 dans la ville de Daegu, en CorĂ©e du Sud, au dĂ©but de la pandĂ©mie les cas-contact de ces personnes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, ce qui a permis de dĂ©couvrir plus de 3 000 cas de Covid-19, dont la gravitĂ© des symptĂŽmes Ă©tait de nulle » Ă  grave ».Les personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes lĂ©gers ou sans symptĂŽmes ont Ă©tĂ© admises dans des Ă©tablissements de soins spĂ©cialisĂ©s pour les isoler et les surveiller. Celles-ci ont Ă©tĂ© classĂ©es comme asymptomatiques si elles ne prĂ©sentaient aucun des symptĂŽmes suivants fiĂšvre, frissons, douleur musculaire, fatigue, nez qui coule ou bouchĂ©, perte de goĂ»t ou de l'odorat, mal de gorge, difficultĂ©s Ă  avaler, toux, mal de crĂąne, vertiges, perte d'appĂ©tit, nausĂ©e, vomissements, douleurs abdominales et diarrhĂ©e. Avant la pĂ©riode d'isolement, 41 personnes n'ont dĂ©veloppĂ© aucun symptĂŽme. Puis 39 d'entre elles ont subi un autre test de prĂ©lĂšvement sur le nez et la gorge 13 jours aprĂšs leur diagnostic initial. Une force motrice essentielle pour la propagation de la Covid-19 »Sur les 172 autres personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes bĂ©nins, 144 ont Ă©tĂ© retestĂ©es, soit un total de 183 personnes incluses dans l'analyse finale. Il s'avĂšre que plus de la moitiĂ© des personnes sans symptĂŽmes Ă©taient toujours positives au virus, comme prĂšs des deux tiers de celles prĂ©sentant des symptĂŽmes bĂ©nins, mais il n'y avait toutefois pas de diffĂ©rence significative en ce qui concerne la quantitĂ© d’ARN viral dĂ©tectĂ©e entre les deux groupes. Si d'autres travaux doivent ĂȘtre menĂ©s pour confirmer ces rĂ©sultats, les chercheurs estiment que leur dĂ©couverte renforce l'hypothĂšse dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ©e dans de nombreuses autres Ă©tudes que les personnes asymptomatiquespeuvent propager le virus. Étant donnĂ© que la plupart des personnes asymptomatiques atteintes par la Covid-19 sont susceptibles de passer inaperçues auprĂšs des agents de santĂ© et de continuer Ă  rĂ©sider au sein des communautĂ©s, ces personnes peuvent agir comme une force motrice essentielle pour la propagation communautaire de la Covid-19 », expliquent-ils. La prochaine Ă©tape consiste dĂ©sormais Ă  dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment combien de temps et dans quelle mesure les personnes asymptomatiques sont contagieuses, pour ainsi Ă©tablir des rĂšgles de quarantaine appropriĂ©es pour ces derniĂšres. En attendant, ces rĂ©sultats confirment bien l’importance de la distanciation sociale et du port du masque. Nos donnĂ©es renforcent la recommandation d'utiliser des masques quelle que soit la prĂ©sence de symptĂŽmes, et suggĂšrent que le test de dĂ©pistage du SRAS-CoV-2 devrait inclure les personnes asymptomatiques qui travaillent dans des milieux Ă  haut risque, comme les Ă©tablissements de santĂ© », conclut l'auteur principal de l'Ă©tude le Pr Sung-Han Kim. A noter qu'en France, une Ă©tude menĂ©e par l'Inserm en avril en Ă©tait venue Ă  la mĂȘme conclusion. Sur la base des rĂ©sultats obtenus, elle confirmait qu’il existe bien des personnes chez lesquelles une excrĂ©tion du virus est mise en Ă©vidence par les prĂ©lĂšvements nasopharyngĂ©s, avant qu’elles ne dĂ©veloppent des symptĂŽmes voire sans qu’elles n’en dĂ©veloppent.
RĂ©sultatpatient : CT gĂšne R,N et E :>45. ContrĂŽle positif : OK. ContrĂŽle nĂ©gatif : OK . ContrĂŽle interne : 29. conclusion. RT−PCR Sarscov−2 : NĂ©gatif. commentaire. −. Si la valeur de Ct est . ou = 33 , la prĂ©sence d'ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale significative. −. Si la valeur de Ct est > 33, la prĂ©sence d'ARN virale dĂ©tectĂ© est compatible
Une Ă©tude publiĂ©e le 17 septembre dans la cĂ©lĂšbre revue Annals of Internals Medicine a procĂ©dĂ© Ă  une revue de la littĂ©rature afin de faire un examen complet des preuves relatives Ă  la transmission du Coronavirus SARS-COV-2. Selon les auteurs, les preuves accumulĂ©es suggĂšrent que la transmission est essentiellement respiratoire, le virus Ă©tant en suspension soit dans des gouttelettes, soit, plus rarement, dans des aĂ©rosols. La transmission est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne selon les sujets infectĂ©s, et les Ă©vĂ©nements de super propagation jouent un rĂŽle majeur dans la dynamique de l’épidĂ©mie. Ces Ă©vĂ©nements concernent le plus souvent des personnes se trouvant dans des environnements intĂ©rieurs, mal ventilĂ©s, pendant de longues pĂ©riodes. Des contaminations aĂ©riennes Pour les auteurs, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que le virus infectieux peut ĂȘtre trouvĂ© dans des aĂ©rosols et dans des Ă©chantillons d’haleine expirĂ©s. C’est Ă  leurs yeux trĂšs clair la principale voie de transmission du SARS-CoV-2 est respiratoire. Lorsqu’un virus se propage par voie aĂ©rienne, il le fait soit avec des virions en suspension sur de grosses gouttelettes, soit avec des aĂ©rosols fins expulsĂ©s des voies respiratoires du cas primaire. Si les gouttelettes sont des particules de plus de 5 ÎŒm qui tombent au sol Ă  environ 2 mĂštres de distance, les aĂ©rosols sont de taille bien plus rĂ©duite moins de 5 ÎŒm et peuvent rester en suspension dans l’air pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es. Les auteurs soulignent que cette dichotomie peut ĂȘtre une simplification excessive, et qu’il est souvent difficile de distinguer les contaminations par gouttelettes de celles qui proviennent d’aĂ©rosols infectieux en milieu clinique. S’il est probable que le virus puisse ĂȘtre transmis Ă  distance notamment Ă  l’occasion de chants ou par le simple fait de demeurer dans des environnements intĂ©rieurs mal ventilĂ©s, la proximitĂ© est un facteur dĂ©terminant du risque de contamination. C’est ce que montre une Ă©tude portant sur 2334 cas primaires qui ont Ă©tĂ© en contact avec 72 000 cas contact Ă  l’occasion d’un voyage en train. Le taux d’attaque secondaire Ă©tait Ă©troitement liĂ© Ă  la fois Ă  la distance entre les siĂšges et Ă  la durĂ©e du voyage. Une autre enquĂȘte a cherchĂ© Ă  comprendre pourquoi un cours de fitness Ă  haute intensitĂ© a provoquĂ© 112 contaminations alors qu’un cours de Pilate avec un instructeur en phase prĂ©-symptomatique n’a donnĂ© lieu Ă  aucun cas secondaire. Si l’intensitĂ© des exercices pouvait ĂȘtre un facteur dĂ©terminant, les auteurs ont retenu que la premiĂšre salle Ă©tait bondĂ©e et que la seconde ne l’était pas et que c’est la proximitĂ© des personnes qui augmentait le risque de contamination. Ce qui pourrait indiquer que la transmission gouttelettes serait supĂ©rieure Ă  la transmission par aĂ©rosols. L’ouverture des fenĂȘtres rĂ©duit les contaminations secondaires Les auteurs mettent Ă©galement en avant que la qualitĂ© de la ventilation ou du recyclage de l’air rĂ©duit de façon significative les contaminations secondaires. Ils pointent particuliĂšrement une Ă©tude chinoise sur la transmission domestique, qui a montrĂ© que l’ouverture des fenĂȘtres en recyclant l’air permettait de rĂ©duire la contagion au sein des foyers. A contrario une ventilation de mauvaise qualitĂ© a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans de nombreux groupes de transmission, notamment dans les bars, les Ă©glises et les bus. En revanche, de tels Ă©vĂ©nements se sont rarement produits Ă  l’extĂ©rieur ou alors seulement dans le contexte d’une forte promiscuitĂ©. Le masque diminue la transmission du Coronavirus Les auteurs ont Ă©galement pointĂ© plusieurs Ă©tudes en faveur de l’efficacitĂ© des masques tant dans les hĂŽpitaux que dans la vie courante. Une Ă©tude a mĂȘme montrĂ© que l’utilisation permanente des masques au sein des foyers rĂ©duisait sensiblement le risque de transmission dans les foyers. Autant d’élĂ©ments qui semblent confirmer le rĂŽle dominant de la propagation respiratoire de ce virus. Les transmissions manuportĂ©es ne sont pas clairement Ă©tablies Selon les virologues amĂ©ricains, il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission du coronavirus SARS-COV-2 par fomite ou par contact direct chez l’homme. Sur la base des donnĂ©es actuellement disponibles, nous pensons que les niveaux d’ARN viral ou de virus vivant restant transitoirement sur les surfaces sont peu susceptibles de provoquer une infection, en particulier en dehors des environnements oĂč des cas actifs sont connus. » NĂ©anmoins une bonne hygiĂšne des mains est associĂ©e Ă  une diminution du risque de contagion. Une transmission mĂšre-enfant rare Si de nombreuses Ă©tudes ont Ă©valuĂ© la possibilitĂ© d’une transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 et bien que certains cas d’infection in utero ont Ă©tĂ© clairement Ă©tablis, pour les experts amĂ©ricains, la transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 se produit rarement. Une transmission par aĂ©rosol fĂ©cal peu probable Si la transmission fĂ©cale-orale a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e au dĂ©but de l’épidĂ©mie en raison de la forte concentration connue de rĂ©cepteurs ACE2 dans l’intestin grĂȘle, aucune preuve formelle ne permet d’étayer cette thĂ©orie Ă  ce jour. La raretĂ© des virus vivants isolĂ©s dans les selles et la faible proportion de virus qui pourraient ĂȘtre mis en aĂ©rosol par les chasses d’eau semblent trĂšs peu susceptibles de provoquer une infection, sauf dans des circonstances inhabituelles ou extraordinaires. Transmission sexuelle Si aucune preuve n’a permis d’établir des cas de contaminations par les biais du sperme ou du liquide vaginal, la proximitĂ© des partenaires et l’intensitĂ© des Ă©bats suffisent Ă  les rendre compatibles avec une contamination aĂ©rienne. Transmission sanguine La proportion de personnes ayant un ARN viral dĂ©tectable dans le sang est actuellement inconnue. À ce jour, aucun virus capable de se rĂ©pliquer n’a Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de sang, et il n’existe aucun cas documentĂ© de transmission par voie sanguine. ContagiositĂ© des sujets infectĂ©s pas de contamination aprĂšs 6 jours de symptĂŽmes Les personnes contaminĂ©es avec ou sans symptĂŽmes peuvent transmettre le virus. La transmission peut se produire Ă  partir de personnes constamment asymptomatiques, mĂȘme si elles semblent moins susceptibles de transmettre le virus que les personnes symptomatiques. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale des asymptomatiques est Ă  ce jour inconnue. On en sait plus sur la contagiositĂ© des cas symptomatiques. Une Ă©tude sur 3400 cas contact a permis d’établir que la gravitĂ© du cas index et les symptĂŽmes spĂ©cifiques de fiĂšvre et d’expectoration Ă©taient associĂ©s Ă  des infections secondaires plus nombreuses. Toutes les Ă©tudes semblent confirmer que le pic de contagiositĂ© est Ă  son paroxysme environ 1 jour avant l’apparition des symptĂŽmes et dĂ©cline rapidement malgrĂ© l’excrĂ©tion continue d’ARN pendant toute la durĂ©e des symptĂŽmes. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale se situerait entre 2-3 jours avant les premiers symptĂŽmes et 4 Ă  6 jours aprĂšs. Chez les patients atteints d’une forme lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e de la COVID-19, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant 8 jours aprĂšs les premiers symptĂŽmes, mais pas au-delĂ . Chez les patients atteints d’une forme grave ou critique, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant une pĂ©riode allant jusqu’à 20 jours aprĂšs l’apparition des premiers symptĂŽmes. S’il est possible d’isoler tardivement des virus infectieux, aucune contamination tardive n’a Ă©tĂ© documentĂ©e, y compris dans les Ă©tablissements de santĂ© pour les formes graves ou sĂ©vĂšres. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  TaĂŻwan sur plus de 3000 cas contacts Ă©troits avec 100 sujets infectĂ©s n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucun cas de transmission aprĂšs que les patients index aient eu des symptĂŽmes pendant au moins 6 jours. La contagiositĂ© des enfants n’est pas clairement Ă©tablie Si les enfants de moins de 10 ans sont deux fois moins susceptibles d’ĂȘtre contaminĂ©s que les adultes, la facilitĂ© de transmission du virus des enfants vers les adultes fait l’objet d’études contradictoires. Les animaux domestiques ne contaminent pas les hommes S’il est Ă©tabli que ce coronavirus peut infecter les animaux domestiques, y compris les chats, les chiens et les furets, il n’y a pas Ă  ce jour de cas confirmĂ©s de transmission des animaux domestiques Ă  l’homme. Des cas de contagion entre chats ainsi qu’entre chats et furets ont Ă©tĂ© documentĂ©s, mais aucun actuellement entre chiens. On suspecte des cas de transmission du virus des visons aux Ă©leveurs dans certaines rĂ©gions des États-Unis, mais les niveaux de preuve sont faibles. 10 % des cas index provoquent 80 % des cas secondaires C’est un autre enseignement majeur de cette Ă©tude. La dynamique de progression de l’épidĂ©mie est particuliĂšrement hĂ©tĂ©rogĂšne. Toutes les Ă©tudes convergent pour Ă©tablir que 10 Ă  20 % des cas primaires provoquent la contamination de 80 % des cas secondaires. Ces contaminations se produisent lors de quelques Ă©vĂ©nements de grande ampleur en termes de propagation du virus. Certains de ces Ă©vĂ©nements sont dĂ©sormais bien connus le centre d’appel corĂ©en, l’église en Arkansas, le mariage en Jordanie, la chorale Ă  Washington ainsi qu’un camp de nuit en GĂ©orgie. Une fois contaminĂ©es lors de ces grands rassemblements, les personnes infectĂ©es propagent alors le virus au sein de leurs foyers avec des rĂ©sultats variables largement influencĂ©s par la rĂ©partition par Ăąge, la densitĂ© et la ventilation de l’espace de vie. Une Ă©tude portant sur 85 cas index Ă  Wuhan et 115 cas contacts au sein des mĂȘmes foyers, a permis d'Ă©tablir le taux de contamination Ă  38% pour les foyers de 2 personnes, et Ă  50% pour les foyers de 3 personnes. En conclusion, les auteurs mettent la pression sur les autoritĂ©s sanitaires afin de prendre en compte rapidement ces nouvelles preuves dans leur politique de santĂ© publique face Ă  l’épidĂ©mie de Coronavirus SARS-COV-2. Sur le mĂȘme sujet Coronavirus 90 % des contaminations se produiraient de façon aĂ©roportĂ©e dans les lieux clos et mal ventilĂ©s 1/ Our comprehensive review of transmission of SARS-COV-2 is out in AnnalsofIM with AaronRichterman RMKGandhi PaulSaxMD — Eric Meyerowitz, MD EricMeyerowitz September 17, 2020 LL6qA.
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  • rĂ©sultat compatible avec une excrĂ©tion virale significative