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Quese passe-t-il quand un acteur de sĂ©rie tĂ©lĂ© meurt ? Par Nathalie Chuc et Xavier Allain. PubliĂ© le 29/10/2014 Ă 16:16, Mis Ă jour le 29/10/2014 Ă 17:53. LE SCAN TĂLĂ -
Martin LacroixRĂ©dacteurSes convictions RĂ©activons ensemble nos capacitĂ©s d'empathie et d'Ă©merveillement Ă travers une sĂ©rie d'explorations du corps humain Ă demi-sauvage...Y a-t-il une vie aprĂšs la mort ? Depuis plusieurs siĂšcles, la science se substitue progressivement Ă la religion pour expliquer les grands mĂ©canismes de la vie. La reproduction, lâĂ©volution, les maladies, lâhĂ©rĂ©ditĂ©, le vieillissement les cartes se dĂ©voilent une Ă une et sâassocient pour former un chĂąteau dâune improbable complexitĂ©. Mais lâĂ©difice sâĂ©lĂšve de plus en plus haut en dĂ©pit dâun problĂšme de fondation criant les deux plus grands mystĂšres de lâhumanitĂ© restent toujours inexpliquĂ©s. Pourquoi sommes-nous lĂ ? Quâest-ce que la mort nous rĂ©serve ? Nous lâignorons. Et ce sont ces lacunes qui poussent des milliards de personnes Ă croire encore en la fin du XIXĂšme siĂšcle, le sociologue Emile Durkheim fait un pari sur lâavenir A mesure que les sciences progresseront, elles parviendront Ă dĂ©loger la foi et la religion finira par disparaĂźtre ». Mais il faut croire que lâheure du grand remplacement nâest pas encore venue. Seul 13 % de la population mondiale serait athĂ©e, et Ă peine 5 % de la population nord-amĂ©ricaine1. Des chiffres Ă©difiants qui tĂ©moignent de lâimpuissance des sciences devant certains phĂ©nomĂšnes troublants. Et parmi eux, il en existe un qui prend de lâampleur lâexpĂ©rience de mort imminente EMI.Ils prĂ©tendent revenir d'outre-tombePartout dans le monde, des millions de personnes rapportent des tĂ©moignages incroyables aprĂšs sâĂȘtre trouvĂ©es dans un Ă©tat de mort clinique et avoir miraculeusement repris conscience2. Une lumiĂšre blanche au bout dâun tunnel, des ĂȘtres lumineux, une vie qui dĂ©file, un bien-ĂȘtre intense, la sensation de sortir de son propre corps⊠Les rĂ©cits se ressemblent. Au-delĂ des cultures, des Ăąges et des croyances, la sĂ©quence Ă©vĂ©nementielle de lâexpĂ©rience reste Ă©tonnement trĂšs conservĂ©e. On dit que ces gens qui semblent revenir de lâoutre-tombe font lâexpĂ©rience de la mort ces traits communs qui sont retrouvĂ©s dans la plupart des EMI ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s par plusieurs chercheurs qui prennent dĂ©sormais ces tĂ©moignages trĂšs au sĂ©rieux3-5. Il faut dire que les progrĂšs de la rĂ©animation ont fait exploser le nombre des EMI et quâil est dĂ©sormais difficile de les accuser tous de charlatanisme. Dâautant que parmi eux se trouvent des scientifiques Ă©mĂ©rites comme le professeur de neurochirurgie Eben Alexander qui a radicalement changĂ© dâavis aprĂšs avoir vĂ©cu lui-mĂȘme lâexpĂ©rience et le docteur Raymond Moody qui a consacrĂ© un ouvrage au sujet en recueillant des tĂ©moignages dans son hĂŽpital6. Ce retour en arriĂšre prenait la forme dâimages mentales, disons, mais câĂ©tait des images beaucoup plus vives quâen temps normal. Je ne revoyais que les moments importants. Cela passait Ă toute vitesse comme si je feuilletais le livre de ma vie entiĂšre en quelques secondes. Cela se dĂ©roulait devant moi comme un fil prodigieusement accĂ©lĂ©rĂ©. Tout en me permettant de tout voir et de tout comprendre. » Câest un tĂ©moignage comme on en retrouve des dizaines dans le recueil du docteur Moody. Et tous comportent cette teinte un peu mystique qui fascine autant quâelle rend ces expĂ©riences posent-elles problĂšme ?Le premier problĂšme posĂ© par lâexpĂ©rience de mort imminente est la dĂ©finition mĂȘme de la mort. Certains des individus qui ont expĂ©rimentĂ© lâEMI Ă©taient dĂ©clarĂ©s morts par le corps mĂ©dical. Or, si nous considĂ©rons, comme lâindiquent les thĂ©ories scientifiques matĂ©rialistes actuelles, que la conscience est inextricablement liĂ©e au corps humain, le phĂ©nomĂšne dĂ©crit par ces personnes est totalement impossible. Soit les personnes ne sont pas vraiment mortes, soit le paradigme scientifique dominant de notre Ă©poque est faux. Dans un cas, comme dans lâautre, il y a quelque chose qui nous partir de quand une Ă©quipe mĂ©dicale peut affirmer quâune personne est morte ? Câest une question qui peut paraĂźtre Ă©vidente mais dont les rĂ©ponses diffĂšrent en fonction des Ă©poques et des cultures. Pendant des siĂšcles, le seul critĂšre de la mort utilisĂ© par les mĂ©decins fut le constat de la cessation dâactivitĂ© cardiaque et respiratoire, autrement dit lâarrĂȘt cardiorespiratoire. CâĂ©tait un critĂšre extrĂȘmement lisible, plein de bon sens et qui validait nos reprĂ©sentations collectives de la mort. Ne parlons-nous pas de dernier souffle » et de dernier soupir » ?Mais avec les progrĂšs de la mĂ©decine, nous sommes parvenus Ă faire revenir » des personnes quâon croyait dĂ©finitivement parties. Et les frontiĂšres de la mort ont donc dĂ» ĂȘtre repoussĂ©es. Non, les personnes en arrĂȘt cardiorespiratoire ne sont pas forcĂ©ment mortes. Les soins avancĂ©s en rĂ©animation, les respirateurs artificiels, les dĂ©fibrillateurs ont montrĂ© que le cerveau Ă©tait parfois capable de se ressaisir et de reprendre le contrĂŽle des fonctions vitales. Au cours des derniers siĂšcles, des milliards dâhommes ont donc sans doute Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s morts alors quâils Ă©taient encore en vie. CondamnĂ©s sans doute, mais encore en vie. Pouvaient-ils entendre et voir le mĂ©decin constater la mort comme le rapportent certaines personnes ayant expĂ©rimentĂ© lâEMI ? Nous ne pouvons le savoir. Comment pourrais-je considĂ©rer comme mort un patient, qui certes nâest pas conscient et qui est condamnĂ© mais qui rĂȘve peut-ĂȘtre, et dont la personnalitĂ© et le centre des dĂ©sirs sont encore intacts ? » se demande Pierre Marsolais, mĂ©decin les choses ont un peu changĂ©. En France, le constat de la mort ne peut dĂ©sormais ĂȘtre Ă©tabli que si 3 critĂšres sont rĂ©unis Lâabsence totale de conscience et dâactivitĂ© motrice spontanĂ©eLâabolition de tous les rĂ©flexes du tronc cĂ©rĂ©bralLâabsence de toute respiration spontanĂ©eLes mĂ©decins sâappuient sur des examens et des observations pour certifier que chaque critĂšre est bien rempli. Mais lâun de ces critĂšres interpelle. Sauriez-vous dĂ©finir lâabsence totale de conscience » ? Votre mĂ©decin le sait-il ? Que savons-nous vraiment de la conscience alors que la communautĂ© scientifique elle-mĂȘme peine Ă Ă©tablir une dĂ©finition qui fait lâunanimitĂ© ? Et il faudrait prouver que des personnes en sont dĂ©pourvues ? Comment rĂ©ussir cet exploit ? La plupart du temps, le mĂ©decin fait appel au bon sens et Ă son expĂ©rience pour juger si la personne est encore consciente ». Mais, en cas de doute, il utilise un examen qui mesure lâactivitĂ© Ă©lectrique du cerveau lâĂ©lectroencĂ©phalogramme EEG. On place des Ă©lectrodes sur le cuir chevelu du patient et lâappareil dâenregistrement convertit les impulsions Ă©lectriques en tracĂ©s graphiques. Si le tracĂ© obtenu est plat, on estime quâil ne subsiste plus aucune activitĂ© Ă©lectrique dans le cerveau et donc quâon fait face Ă une absence totale de conscience. Un deuxiĂšme EEG attestera un peu plus tard que lâabsence de conscience constatĂ©e est irrĂ©versible. La mĂ©thode semble puis en 2011, une Ă©tude publiĂ©e dans la revue PLOS ONE a semĂ© le doute7. Des chercheurs de lâuniversitĂ© de MontrĂ©al sont parvenus Ă dĂ©montrer quâune activitĂ© cĂ©rĂ©brale inconnue pouvait survenir chez des personnes dans le coma qui prĂ©sentaient un Ă©lectroencĂ©phalogramme plat. Ces ondes Ă©lectriques insoupçonnĂ©es et baptisĂ©es complexes Nu » ont mis fin Ă une croyance Ă©rigĂ©e en dogme selon laquelle au-delĂ dâun EEG plat, il nâexistait plus dâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale possible. Pour lâun des auteurs de lâĂ©tude, cela prouve que le cerveau est capable de survivre Ă un stade extrĂȘmement profond de coma ». Et cela prouve surtout que nous nâavons pas encore une conception claire de la mort. Nous essayons dâinterprĂ©ter les signes physiologiques que nous sommes capables de interprĂšte-t-on scientifiquement ces expĂ©riences ?Le cerveau est un organe fondamental du corps humain. Câest lâorgane de lâesprit. Pour fonctionner, il a besoin dâĂȘtre constamment alimentĂ© en oxygĂšne et en glucose. Lorsquâon le prive de lâun des deux Ă©lĂ©ments, en bloquant la respiration ou la circulation sanguine, il subit rapidement une altĂ©ration de ses fonctions. Et câest exactement ce qui se produit en cas dâattaque cardiaque le cĆur nâest plus capable de distribuer le sang jusquâau cerveau qui manque alors cruellement dâ que se passe-t-il entre lâarrĂȘt du cĆur et lâarrĂȘt dĂ©finitif du cerveau ? Est-ce que câest au cours de cet intervalle de temps que se produit lâexpĂ©rience de mort imminente ? Combien de temps peut sâĂ©couler entre les deux Ă©vĂ©nements ? Il y a encore quelques annĂ©es, les chercheurs estimaient que le cerveau sâarrĂȘtait une quinzaine de secondes aprĂšs lâarrĂȘt du cĆur. Mais en 2013, une expĂ©rience conduite sur des rats a montrĂ© que le cerveau enregistrait encore une activitĂ© 30 secondes aprĂšs lâarrĂȘt cardiaque8. Et que cette activitĂ© tĂ©moignait dâun Ă©tat dâĂ©veil particuliĂšrement intense. Plusieurs publications dont la cĂ©lĂšbre Ă©tude AWARE chiffrent aujourdâhui la pĂ©riode durant laquelle un Ă©tat de conscience est possible malgrĂ© lâarrĂȘt cardiaque Ă 3 minutes, et ce mĂȘme lorsquâon constate une activitĂ© Ă©lectrique nulle9. Le cerveau ne sâarrĂȘte pas quand le cĆur sâarrĂȘte de battre. Au contraire, il augmente son activitĂ©. Il se dĂ©bat. Pour la majoritĂ© des scientifiques matĂ©rialistes, câest au cours de cette pĂ©riode que se produit lâ dâoxygĂšne, le cerveau met tout en Ćuvre pour faire face Ă ce drame biologique inĂ©dit. Il tente de rĂ©guler la communication devenue difficile entre les cellules en libĂ©rant massivement du glutamate, une substance trĂšs active vis-Ă -vis de la mĂ©moire. Et pour enrayer le dĂ©rĂšglement des teneurs en calcium auquel conduit lâexcĂšs de glutamate, le cerveau produit Ă©galement une substance proche de la kĂ©tamine, reconnue pour ses effets hallucinogĂšnes et sa capacitĂ© Ă provoquer une dĂ©connexion du niveau sensoriel. Mais la partie du cerveau qui serait surtout impliquĂ©e dans lâEMI serait celle des lobes temporaux, connus pour jouer un rĂŽle dans les cas dâĂ©pilepsie, dâĂ©motions intenses, de rappel de souvenirs et de dĂ©personnalisation. Leur lente agonie participerait activement Ă lâexpĂ©rience. Le neurochirurgien Wilder Penfield est dâailleurs parvenu Ă recrĂ©er certaines sensations de lâEMI en stimulant cette zone chez certains de ses patients10. Le tunnel lui-mĂȘme trouve son explication lâexcitation alĂ©atoire du cortex visuel produirait un effet de lumiĂšre brillante au centre du champ visuel et un fondu vers lâobscuritĂ© en ce qui ressort de ces thĂ©ories, câest que la mort nâest pas un Ă©vĂ©nement ponctuel mais un processus qui se produit en plusieurs Ă©tapes. Plusieurs Ă©tapes au cours desquels se produisent des phĂ©nomĂšnes neurobiologiques impliquant la conscience, les souvenirs, les perceptions passĂ©es. Des phĂ©nomĂšnes dont nous ignorons encore presque tout. Il nây a rien de moins ignorĂ©, rien oĂč lâon soit mĂȘme prĂ©parĂ© » disait La Fontaine Ă propos de la mort. Câest encore vrai aujourdâ paradigme matĂ©rialiste de la conscience est-il vraiment valide ?Certains chercheurs nâadhĂšrent pas Ă la conception matĂ©rialiste dominante de la conscience. Pour eux, ces expĂ©riences montrent que la conscience est sans doute dĂ©tachĂ©e du corps humain. Ce sont les dualistes. Ils estiment comme le chercheur Pim van Lommel que le cerveau peut trĂšs bien nâĂȘtre quâun rĂ©cepteur comme un poste de tĂ©lĂ©vision qui retransmet les Ă©missions quâil reçoit. Si le poste tombe en panne, la tĂ©lĂ©vision elle continue dâexister. Les dualistes opposent deux arguments principaux aux matĂ©rialistes. Environ 20 % des personnes rĂ©animĂ©es aprĂšs une attaque cardiaque rapportent une expĂ©rience de mort imminente. Et cette faible proportion pour eux nâest pas compatible avec la thĂšse des matĂ©rialistes. Avec une explication purement physiologique comme lâanoxie cĂ©rĂ©brale pour lâexpĂ©rience de mort imminente, la plupart des patients qui ont Ă©tĂ© cliniquement morts devraient en rapporter lâexpĂ©rience » argumente Pim van il se pourrait quâune proportion beaucoup plus Ă©levĂ©e de gens aient des expĂ©riences du mĂȘme genre, mais ne sâen souviennent pas. Câest prĂ©cisĂ©ment ce qui se produit chez des milliers de personnes qui connaissent de grands traumatismes comme un accident de voiture ou une chute dâescalade. Ils enregistrent le traumatisme mais celui-ci devient inaccessible momentanĂ©ment et parfois mĂȘme dĂ©finitivement. Il existe une statistique qui renforce ce contre-argument. Plus les sujets sont jeunes, et plus lâincidence de lâexpĂ©rience de mort imminente est Ă©levĂ©e de 85 % chez les enfants, on passe Ă 48 % chez les quadragĂ©naires et Ă 18 % chez les plus de 60 ans. Et nous savons aussi que les capacitĂ©s de rappel dâun souvenir diminuent avec lâĂąge⊠Il est donc possible que nous expĂ©rimentions tous ce genre de phĂ©nomĂšne Ă lâapproche dâune mort autre point pose problĂšme aux dualistes. Les matĂ©rialistes sont parvenus Ă expliquer plus ou moins les diffĂ©rentes sensations de lâEMI exceptĂ© lâune dâentre eux. Comment, alors que lâabsence dâactivitĂ© Ă©lectrique corticale semble rendre impossible toute perception sensorielle, les expĂ©rienceurs » peuvent-ils entendre et voir les personnes qui les entourent ? Certains dâentre eux prĂ©tendent mĂȘme avoir des possibilitĂ©s de conscience supĂ©rieures Ă celles quâils connaissent habituellement comme se dĂ©placer dans lâespace hors de leur corps et avoir accĂšs Ă des informations pourtant inaccessibles depuis leur point de vue corporel. De nombreux chercheurs ont rĂ©ussi Ă reproduire les expĂ©riences de sortie du corps en stimulant des zones particuliĂšres du cerveau comme le gyrus angulaire ou le lobe temporal droit. Mais aucun dâentre eux nâa rĂ©ussi Ă reproduire la mĂ©diumnitĂ© parfois rapportĂ©e par les personnes. Des chercheurs dualistes ont conduit une Ă©tude visant Ă attester du pouvoir de voyance des expĂ©rienceurs au cours de lâEMI. Puisquâils prĂ©tendent pouvoir visualiser leur corps depuis une source extĂ©rieure alors quâils sont cliniquement dĂ©clarĂ©s morts, ils devraient pouvoir visualiser des objets particuliers dissĂ©minĂ©s dans la piĂšce et autour du corps. Les chercheurs ont donc placĂ© photos, souvenirs et objets de valeur sentimentale sans quâaucun des expĂ©rienceurs nâen mentionnent leur prĂ©sence dans leur rĂ©cit. Imaginent-ils une autre scĂšne basĂ©e sur les derniĂšres mesures sensorielles quâils ont pu effectuer ? Comment expliquer dans ce cas que leur rĂ©cit corresponde Ă celui des mĂ©decins ? Peut-il sâagir de simples coĂŻncidences ?Nous ne connaissons pas la vĂ©ritĂ©. La science nâa pas de vĂ©ritĂ©. Il nây a pas de vĂ©ritĂ© qui soit scientifique, il y a des vĂ©ritĂ©s provisoires qui se succĂšdent, oĂč la seule vĂ©ritĂ© câest dâaccepter cette rĂšgle et cette recherche » disait le philosophe Edgar Morin14. Et aujourdâhui, la vĂ©ritĂ© provisoire appartient aux les EMI sont-ils si religieux ?Incontestablement, nous retrouvons dans les rĂ©cits, les lĂ©gendes et les croyances du monde, les thĂ©matiques de sorties de corps, dâascension, de tunnel et de lumiĂšre Ă©blouissante, de retrouvailles avec des prĂ©sences humaines au moment de la mort. Et Ă nouveau, des similitudes apparaissent. Est-ce que ce sont ces reprĂ©sentations collectives et symboliques qui influencent les expĂ©riences des personnes qui frĂŽlent la mort ? Les mythes dans lesquels elles ont baignĂ© depuis tout petit ont-ils façonnĂ© leurs interprĂ©tations de lâexpĂ©rience ? Ou bien serait-ce le contraire ? Des expĂ©riences ancestrales de personnes ayant frĂŽlĂ© la mort ont-ils pu construire un ensemble de croyances aux quatre coins du globe de maniĂšre indĂ©pendante ? Leurs rĂ©cits ont-ils alimentĂ© ces lĂ©gendes quâon raconte encore aujourdâhui et qui se traduisent dans les textes sacrĂ©s et dans des milliers dâĆuvres dâart ? Les deux thĂ©ories sont possibles et certainement pas incompatibles. Dâautant que les EMI existaient dĂ©jĂ dans les temps reculĂ©s. Les Grecs anciens les appelaient Deuteropotmos » tandis quâon parlait de Las Dog » chez les tibĂ©tains pour dĂ©signer les personnes mortes qui seraient revenues du paradis pour raconter leurs histoires. Et comme Ă notre Ă©poque, les individus qui racontaient le mĂȘme genre dâexpĂ©rience, avec le mĂȘme genre de sensations, avaient beaucoup de difficultĂ©s Ă ĂȘtre crues. Mais certains ont pu lâĂȘtre et nourrir les rĂ©cits les plus lĂ©gendairesâŠUne autre vie nous attendrait Les personnes qui ont racontĂ© leurs expĂ©riences nâont pas Ă©tĂ© ramenĂ©es de la mort, mais ont Ă©tĂ© sauvĂ©s Ă un point trĂšs proche de la mort. Personne ne peut donc affirmer quâelles indiquent ce qui nous attend tous Ă lâĂ©tape ultime de la mort. Mais elles peuvent nous donner une idĂ©e de ce qui nous attend avant ce moment fatidique, et tout indique quâil y aurait une vie aprĂšs la vie qui retracerait les souvenirs de la premiĂšre tout en se nourrissant de nos facultĂ©s sensorielles, perceptives et imaginatives. Une vie intĂ©rieure faisant apparaĂźtre dâautres temporalitĂ©s que notre confrontation au monde extĂ©rieur. Et cette vie ne serait pas forcĂ©ment brĂšve mais simplement affranchie du temps. Quâest-ce que le temps ? demande Saint Augustin. Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille lâexpliquer, je ne le sais plus ». Le temps nâa pas dâexistence en tant que tel. Ce sont les choses, et leur Ă©coulement qui rendent sensibles le passĂ©, le prĂ©sent, lâavenir » prĂ©cise Aristote. Lâhorloge mentale qui est en nous, qui bat la rĂ©gularitĂ© de lâĂ©coulement du temps et qui en permet lâexistence, semble se dĂ©traquer dans certaines situations trĂšs particuliĂšres. Beaucoup ont rapportĂ© que le temps sâarrĂȘtait lorsquâils croyaient mourir. Les quelques secondes qui sĂ©parent lâanticipation dâune collision avec un vĂ©hicule et la collision elle-mĂȘme durerait une Ă©ternitĂ©. Des auteurs ont montrĂ© que cette impression de ralenti Ă©tait due au fonctionnement de notre mĂ©moire. Face Ă un Ă©vĂ©nement potentiellement fatal ou trĂšs inattendu, la mĂ©moire enregistrerait un maximum dâinformations de maniĂšre Ă rappeler plus facilement des souvenirs ressemblant Ă la situation fatale et nous permettant dây survivre. Câest cet enregistrement massif dâinformations qui nous donnerait lâillusion que lâĂ©vĂ©nement dure plus longtemps. Et puisquâil nâexiste rien de plus fatal, de plus inattendu que la mort elle-mĂȘme, il est permis de croire que le temps se dilate encore davantage Ă son approche, nous livrant Ă une rĂ©verbĂ©ration sans fin de nous-mĂȘme oĂč se dĂ©ploient perceptions conscientes et inconscientes. Un voyage pluridimensionnel, entre mĂ©moire et souvenirs. Entre nostalgie et attente. Entre la vie et la Lacroix Journaliste et auteur scientifique Fondateur de les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis Ă jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information Stirrat and Corn weil Evolution Education and Outreach, 20 13 6332. Morin Jacques, LâexpĂ©rience de mort imminente enjeu de validation paradigmatique entre les matĂ©rialistes et les dualistes des neurosciences, MĂ©moire de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al3. Konopka LM. Near death experience neuroscience perspective. Croat Med J. 2015 Aug;564 Mobbs D, Watt C. There is nothing paranormal about near-death experiences how neuroscience can explain seeing bright lights, meeting the dead, or being convinced you are one of them. Trends Cogn Sci. 2011 Oct;1510447-9. doi Epub 2011 Aug Long J. Near-death experience. Evidence for their reality. Mo Med. 2014 Sep-Oct;1115 Moody Raymond, 1980, La vie aprĂšs la vie. EnquĂȘte Ă propos d 'un phĂ©nomĂšne la survie de la conscience aprĂšs la mort du corps physique, Traduction française Ăditions Robert Laffont 1977, MontrĂ©al, pp. 35 Ă Kroeger D, Florea B, Amzica F 2013 Human Brain Activity Patterns beyond the Isoelectric Line of Extreme Deep Coma. PLoS ONE 89 e75257. doi Jimo Borjigin et al. Surge of neurophysiological coherence and connectivity in the dying brain ? PNAS August 27, 2013 vol. 110 no. 35, 2013, doi Parnia Sam et ali, 2014, AWARE AWAreness during Resuscitation. A prospective study. Elsevier Science Penfield Wilder, 1958, Sorne mechanisms of consciousness discovered during electrical stimulation of the brain. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 1958 van Lommel P, van Wees R, Meyers V, Elfferich I. Lancet. 2001 Dec 15;35892982039-45. Near-death experience in survivors of cardiac arrest a prospective study in the JĂ©rĂŽme Bosch, du vrai nom nĂ©erlandais de Hieronymus Van Aken Lâascension de lâhomme bĂ©ni vers lâempyrĂ©e 1500-150413. William Blake 1827 The circle of the Lustful, Illustrations of Danteâs Divine Comedy. 14. Morin Edgar, 1990, Science avec conscience, Ăditions du Seuil, Paris, J. Sur les Ă©paules de Darwin, Les battements du temps, France Inter/Les liens qui libĂšrent, article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
Quese passe-t-il ce matin ? Quatre jongleurs et cinq clowns lancent des balles et font des pirouettes. Ils se prĂ©parent. « Je n'arrive pas attraper tes balles ! - Et comme ça, tu y arrives ? - Oui ça va . » Le jour suivant, le spectacle est magique. Ce magnifique cadeau Aujourd'hui, PamĂ©la n'en croit pas ses yeux. Son rĂȘve se rĂ©alise enfin. Ses parents lui offrent un cheval. C'est une
LEĂON 12 La mort est le contraire de la vie. La mort, câest comme un sommeil profond Jean 1111-14. Les morts ne peuvent rien entendre, ou voir, ou dire, ou penser EcclĂ©siaste 95, 10. La fausse religion apprend aux gens que les morts vont dans le monde des esprits pour vivre avec leurs ancĂȘtres. Ce nâest pas ce que dit la Bible. Ceux qui sont morts ne peuvent pas nous aider ou nous faire du mal. Beaucoup de gens font des rites et des sacrifices parce quâils pensent faire plaisir aux morts. Mais Dieu nâaime pas cela, parce que câest une idĂ©e qui vient dâun mensonge de Satan. Ăa ne peut dâailleurs pas non plus faire plaisir aux morts, puisquâils sont sans vie. Nous ne devons pas avoir peur des morts et nous ne devons pas les adorer. Nous devons adorer seulement Dieu Matthieu 410. Les morts vont vivre de nouveau. JĂ©hovah va rĂ©veiller les morts pour quâils vivent dans le Paradis sur la terre. Mais Dieu ne va le faire que plus tard Jean 528, 29 ; Actes 2415. Dieu peut rĂ©veiller ceux qui sont morts aussi facilement que vous pouvez rĂ©veiller quelquâun qui dort Marc 522, 23, 41, 42. Dire que nous ne mourons pas, câest un mensonge que fait courir Satan le Diable. Satan et ses dĂ©mons font croire aux gens que les esprits des morts sont vivants et quâils peuvent nous rendre malades ou nous causer dâautres problĂšmes. Satan trompe les gens, parfois avec des rĂȘves ou des visions. JĂ©hovah condamne ceux qui essaient de parler avec les morts DeutĂ©ronome 1810-12.
Ala mort du corps, qui nâest que le vehicule dans lequel est lâame, elle se separe de ce corps qui ne peut plus le fournir en energie, et sâoriente naturellement vers dâautres corps, eux source dâenergie. En lâoccurrence, elle sâoriente vers des corps dont elle a deja recu de lâenergie (tout ceux avec qui nous avons partagĂ© de bonnes ondes). Câest comme ca que jâexplique
Il reprend sa forme draconique. Dans AD&D 2e, D&D et D&D 4e édition, un dragon d'acier reprend sa véritable forme de dragon lorsqu'il est tué. Dans AD&D 2Úme édition, selon le Compendium des monstrueux Annexe de Greyhawk Adventures La capacité du dragon d'acier à changer de forme vient de sa capacité à utiliser se polymorphiser cinq fois par jour avec une durée illimitée. Selon le manuel AD&D 2e révisé Manuel du joueur , p. 206, se polymorphiser se termine lorsque le lanceur de sorts est tué. Dans D&D stats pour le dragon d'acier sur le site de Wizards of the Coast également Dragon 339, le changement de forme du dragon d'acier repose sur la capacité de type sort à polymorphe cinq fois par jour. Ce sort prend également fin lorsque la créature est tuée D&D Manuel du joueur , Dans D&D 4e, la capacité du dragon d'acier à prendre forme humaine Draconomicon Dragons métalliques , fait référence à la capacité Changer de forme Manuel des monstres 2 qui se termine spécifiquement lorsque la créature meurt.
C#039;est toujours trĂšs curieux ce qui se passe quand on se meurt d'amour et qu'on nâa personne pour se jeter dedans, follement. de Victor-LĂ©vy Beaulieu issue de L'hĂ©ritage - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme
DĂ©couvrezce quâil se passe quand on meurt, en cliquant ici ! 0 Heure ArrĂȘt du cĆur et de la respiration (lâun entraĂźne lâautre). ArrĂȘt de la circulation sanguine. 30 secondes Sans alimentation en oxygĂšne, le corps passe en mode « Ă©conomie dâĂ©nergie ». Les cellules stoppent leur
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ce qui se passe quand on meurt